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Critique de Alfaric


Pour dissiper tout malentendu, je tiens à préciser que j'ai lu et relu la série culte "City Hunter" dans l'édition Panini, parce qu'il y a a toujours des tâcherons pour associer dans les bases de données l'édition simple de J'ai lu en 36 tomes et l'édition deluxe de Panini en 32 tomes ^^

Ce tome 2 débute par la guerre entre le City Hunter et l'Union Teope qui se poursuit et s'intensifie ! le Général missionné par le mystérieux Maire doit éliminer à tout prix un Ryo Saeba impitoyable car en quête de vengeance… Nous sommes dans un actioner comme le cinéma des années 1980 savait si bien les faire, mais force est de constater qu'ici Tsukasa Hojo emprunte tout au presque à son mentor Buichi Terasawa : le super-vilain avec une arme à la place du bras, les gadgets et les situations jamesbondienne, l'organisation criminelle secrète avec son chef mystérieux et sa hiérarchie où chacun bute le subordonné qui a échoué, le mélange parfait entre action et humour et le dénouement epicness to the max ! (Pour ne rien gâcher Kaori joue peu ou prou le rôle de Lady ^^) L'épilogue est étrangement semblable à celui de "L'Enfer en retour", 7e partie du "Sin City" de Frank Miller pourtant sorti 15 ans plus tard : quel dommage que l'auteur ait shonenisé à outrance donc édulcoré au maximum son manga pour plaire aux vieux éditeurs conservateurs et aux jeunes lecteurs du Weekly Shonen Jump...
La suite du tome est consacré au premier contrat de l'équipe formé par Ryo et Kaori mais c'est truffé d'incohérences pour cause de changement de ligne éditoriale. On met en avant l'urgence de la guerre contre l'Union Teope qui va pourtant disparaître pendant une bonne quinzaine de tomes, Kaori presse Ryo de faire de l'argent avec la mafia alors que dans les tomes suivants elle va l'engueuler à chaque fois qu'il évoquera le sujet, et Ryo qui n'est pas insensible à la célèbre garçonne (qui l'a accepté comme partenaire pour la protéger de l'Union Teope) ne va pas arrêter de la bolosser pendant des tomes et des tomes... Toujours est-il que Ryo et Kaori finissent par travailler pour le parrain Nobuo Ryûjin qui leur demandent de veiller sur sa fille Sakaya qui a rompu avec lui pour fonder son propre gang d'adolescentes (on ne va pas se mentir il s'agit d'un clone visuel d'Hitomi Kisugi / Tam Chamade de sa précédente série "Cat's Eye"). Entre humour sympa à la Buichi Terasawa et gags potaches à la Weekly Shonen Jump, c'est aux côtés de Sakaya que Ryo joue le rôle d'un précepteur candide engagé son père. Chassez le naturel il revient au galop puisqu'il doit rapidement tomber le masque en affrontant les bikers cuir-moustache du dénommé « Tiger »… Les gags « mokkori » n'ont pas encore fait leur apparition dans la série, et je ne vais pas m'en plaindre hein ! (mais je note que Ryo qui dit aimer les vraies femmes et pas les jeunes filles se retrouve souvent à flasher sur des adolescentes de 15 à 20 ans : il faut bien aguicher le public cible du Weekly Shonen Jump)
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