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Critique de Tancrede50



Pour les lecteurs non familiers de l'auteur, le quatrième de couverture leur apprend qu'Anne Holt a été inspectrice de police, avocate et ministre de la justice en Norvège. C'est un point important à garder en mémoire durant la lecture du livre et qui explique à la fois la précision des actes policiers et les thèmes abordés.


L'INSPECTRICE DE POLICE nous livre là un roman policier dont on ne peut contester ni le réalisme, ni le sérieux. Oui, le travail de la police n'est pas toujours fait de courses poursuites, de fusillades et d'exploits en tout genre, comme dans tant d'autres romans policiers modernes. On assiste ici dans Haine à de nombreux crimes, apparemment non liés entre eux, puis ensuite au travail méthodique de la police fait d'investigations, de compilation d'informations diverses et de rapprochements, travail un peu déprimant car il n'avance pas très vite. Et la vérité sortira soudain d'une idée d'Inger Johanne Vik, la compagne de l'inspecteur Yngvar Stubo, quand elle se décidera à demander de l'aide à l'inspectrice en retraite Hanne Wilhelmsen. Rappelons qu'on a déjà rencontré Hanne Wilhelmsen, alors inspectrice en poste à Oslo, dans les très bons romans : 'Bienheureux ceux qui ont soif' et 'La déesse aveugle".


L'AVOCATE & MINISTRE DE LA JUSTICE, quant à elle, nous fait un long plaidoyer pour la tolérance, le vivre ensemble et l'acceptation de la différence, en dénonçant tous les groupes de personnes qui se forment autour de l'exclusion d'une catégorie d'individus, quelque soit l'objet qui pourrait justifier cette exclusion. Car on passe vite du rejet des autres à la haine des autres, puis aux meurtres. À ce propos le titre du livre est particulièrement bien choisi, car on parle bien ici de haine et des ravages qu'elle peut causer. Au final on a là un excellent roman qui, en plus de l'intrigue policière, aborde un sujet de société de première importance : l'homophobie.
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