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Critique de Colchik
Un témoignage au plus près de la réalité carcérale puisque Marie-Annick Horel a exercé le métier de surveillante de prison au Centre pénitentiaire de Rennes, un établissement pour femmes condamnées à de longues peines.
Ce récit est intéressant au moins à deux titres. Mme Horel, en retraçant les 37 années de son activité (elle réfute le terme de carrière) nous montre les mutations qu'a connues l'institution pénitentiaire : abandon de l'uniforme, fin du travail obligatoire, mise en place des unités de vie familiale, etc. Par ailleurs, elle expose avec mesure et perspicacité les difficultés d'un métier où l'autorité doit composer avec l'humanité. Elle trace de beaux portraits, d'autres glaçants, sans cacher les difficultés de la réinsertion – impossible pour certaines – et les lacunes d'une administration pas toujours en prise avec les réalités du terrain.
Une lecture recommandée à ceux qui pensent que l'incarcération est une peine bien douce.
Ce récit est intéressant au moins à deux titres. Mme Horel, en retraçant les 37 années de son activité (elle réfute le terme de carrière) nous montre les mutations qu'a connues l'institution pénitentiaire : abandon de l'uniforme, fin du travail obligatoire, mise en place des unités de vie familiale, etc. Par ailleurs, elle expose avec mesure et perspicacité les difficultés d'un métier où l'autorité doit composer avec l'humanité. Elle trace de beaux portraits, d'autres glaçants, sans cacher les difficultés de la réinsertion – impossible pour certaines – et les lacunes d'une administration pas toujours en prise avec les réalités du terrain.
Une lecture recommandée à ceux qui pensent que l'incarcération est une peine bien douce.
