Nationalité : France
Biographie :
Marie-Annick Horel a passé toute sa carrière au Centre pénitentiaire des femmes de Rennes, où elle a exercé comme surveillante puis très rapidement en qualité de première surveillante, grade obtenu par examen professionnel, jusqu'à devenir major, dernier grade avant celui des officiers. Ce choix lui a permis de rester proche du terrain.
Elle totalise 37 années de service au sein de cet établissement, de ses 21 ans jusqu'à son départ à la retraite en 2017.
Connue pour son engagement professionnel, son humour et son franc-parler, elle se raconte dans l'ouvrage "ma vie de surveillante" (Editions Tallandier).
Marie-Annick Horel a passé toute sa carrière au Centre pénitentiaire des femmes de Rennes, où elle a exercé comme surveillante puis très rapidement en qualité de première surveillante, grade obtenu par examen professionnel, jusqu'à devenir major, dernier grade avant celui des officiers. Ce choix lui a permis de rester proche du terrain.
Elle totalise 37 années de service au sein de cet établissement, de ses 21 ans jusqu'à son départ à la retraite en 2017.
Connue pour son engagement professionnel, son humour et son franc-parler, elle se raconte dans l'ouvrage "ma vie de surveillante" (Editions Tallandier).
Source : Tallandier
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Accouchement en prison, séparation à la naissance, il persiste de nombreux fantasmes dans l’imaginaire collectif, et pourtant. Le système d’accueil de l’enfant en milieu carcéral depuis la fin des années 90 permet une meilleure prise en charge des femmes enceintes incarcérées, améliore leurs chances de réinsertion et garantit à l’enfant un meilleur développement. Marie-Annick Horel, ancien personnel de surveillance au Centre pénitentiaire de Rennes, et auteure de « Au cœur de la prison des femmes », nous présente ces lieux qu’on appelle les quartiers mère-enfant, ou nurserie. (Vidéo Parents_fr du 19 janvier 2023)
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Citations et extraits (2)
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En octobre 2010, Tignous, le dessinateur de Charlie Hebdo, passe quelques jours avec nous dans le cadre de la préparation d’une bande dessinée sur l’univers carcéral. Son projet voit le jour sous le titre Murs murs. La vie plus forte que les barreaux. Je l’accompagne lors de ses déplacements. Bloc en mains, il croque des scènes quotidiennes. Alors que certaines fuient sa présence par pudeur, Myriam Badaoui lui demande de la dessiner à plusieurs reprises. Il refuse. Il ne veut pas de sensationnel. Elle est furieuse.
Les filles, on arrête de gémir, de toute façon, on ne peut rien changer , c'est la vie, et chacune de nous porte son sac à dos. Le mien est plein aussi, mais il faut pas regarder dans le rétroviseur en permanence, sinon on ne fait plus rien.
P.138-139
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