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Critique de Pris


Je n'ai pas vu ses émissions : le type Survivor ne m'intéresse pas . J'ai déjà acté ma disparition en cas de scénario catastrophe. Je n'ai aucune intention de poser un pied un jour sur le continent antarctique. Les sports extrêmes. Très peu pour moi, merci bien.
Et pourtant, je me suis laissée entraîner dans ce récit où Mike Horn mêle son aventure et ses souvenirs. Récemment veuf, ses filles le poussent à accomplir son rêve de gosse. Sa femme n'est plus là pour gérer le côté administratif et les fonctionnaires sud-africains lui cherchent des noises: qu'importe, son bateau part tout de même, direction la base russe de Novolazarevskaya. A 200 km près. Peu importe, il s'élance sur la banquise avec un traîneau de 256 kg et ses cerfs-volants. Il a pris du retard à cause des formalités et l'été austral est court. Encore faut-il qu'il y ait du vent : il met une semaine entière avant de poser le pied sur la Terre de la reine Maud et commencer enfin son périple. Sa journée-type: 14 heures de marche/escalade/sky-kite, 5 heures pour ses deux repas (6000 calories chacun) et 5 heures de sommeil. Mais la course contre l'hiver est là, il décide de passer à des journées de 30 heures : 20 heures de "travail", 5 pour les repas et et 5 pour le sommeil. Il bondit sur les sastrugi (congères de tailles très variables), franchit des ponts de glace sur les crevasses... A 750 km du Pôle, il perd son réchaud, sa casserole et ses couverts... Arrivé au Pôle, après un détour pour respecter une no-go zone et le Traité de l'Antarctique, il croise des touristes et une amie mais refuse de remplacer ce qu'il a perdu : un chouïa têtu. D'extrêmement physique -les détails sont peu ragoûtants-, l'épreuve devient alors psychologique : désormais le soleil commence à disparaître 2 h par jour, les températures tombent encore plus bas, les doutes l'assaillent, il se blesse assez sérieusement dans l'ascension du Dôme C, sans savoir si les Français de la base Dumont-d'Urville lui ouvriront leur porte car le ministère sud-africain a contacté son homologue allemand... et les ennuis font boule de neige.
On a beau savoir qu'il a réussi son exploit, il est impossible de lâcher ce livre jusqu'à son arrivée !
Aïe aïe aïe! je risque d'en lire d'autres !!!
Néanmoins, je n'ai toujours pas compris comment fonctionne une boussole au Pôle Sud...
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