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Citations sur L'Antarctique, le rêve d'une vie (51)

" Je lui soufflais des mots pleins de larmes retenues : "Je donnerais tout pour mourir à ta place ...". Je n'oublierai jamais ce qu'elle m'a répondu, l'ombre d'un sourire sur son visage aux traits creusés. " Ne soit pas stupide voyons, personne ne peut mourir à ma place ... Le plus beau cadeau que tu puisses me faire, c'est de continuer à vivre pour moi. Comme avant, comme toujours. Demain encore plus fort qu'hier. Vis pour moi, Mike ! Vis pour nous deux ... ". Une seule chose était sûre, au fond. Contrairement à toutes mes expéditions précédentes, Cathy ne m'attendrait pas, à l'arrivée, pour me serrer dans ses bras et briser ma solitude de rescapé. Pour la première fois, elle allait m'accompagner dans chacun de mes pas."
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Mon existence est ainsi faite, je n'y peux rien. J'ai deux amours. Celui des miens, viscéral, insurpassable, qui me force à rentrer vivant de mes expéditions les plus périlleuses. Mais je n'aurais pas le sentiment d'être complet si je ne pouvais assouvir ma passion de la nature dans sa splendeur la plus inhospitalière. Loin de la civilisation, en bravant les éléments extrêmes, je trouve des réponses à des questions qui ne cesseraient de me hanter si je restais dans mon fauteuil. J'explore des terres inaccessibles pour y découvrir qui je suis. Ainsi, ma vie est un tableau empreint de toute la palette des émotions, des plus suaves aux plus glacées, celles après lesquelles on court et celles que l'on fuit à toutes jambes : la chaleur d'un foyer, la douceur d'une famille, mais aussi l'inconnu, la crainte, l'inconfort, la solitude... Nu face à des forces cent fois, mille fois supérieures à la mienne, je me sentais comme le premier homme. J'apprends à aimer ce que la plupart des êtres détestent. La peur devient ma maison. Alors, je suis un privilégié. Alors, je ne me contente plus d'exister, je vis. Pour moi, pour elles, pour nous tous...
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"Un jour, tu seras plus grand que moi, mon fils". Ne jamais mettre le rêve d'un enfant en camisole.
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Pour moi, le summum de la bravoure, c'est de mettre le même costume, la même cravate et de prendre la même route tous les jours pour aller au bureau.
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Du blanc, encore du blanc. Dans toutes ses nuances: éclatant, crémeux, opaque, transparent... N'empêche, ça reste du blanc.
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Je sais que tout au long des deux mille six cent cinquante kilomètres qui me restent à parcourir, je vais devoir sans cesse repousser l’idée qu’il est plus facile de se laisser mourir que de continuer à vivre.
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Alors, une dernière fois, je me raccroche aux héros de mon enfance. A la manière de sir Ernest Shackelton, je fais face à mon équipage et, d'une voix presque impassible, je laisse tomber les derniers mots de l'aventure.
"Mes amis, c'est fait. On rentre à la maison..."
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Depuis près de huit semaines, j'ai traversé des paysages infinis où nul être humain n'avait laissé sa trace. J'ai accompli mon rêve d'enfant. Je peux mourir tranquille. Mais je ne suis pas seul, endormi sur la glace dans la nuit blanche du grand hiver. Si je refuse de baisser les bras, c'est pour tous ceux qui vivent à travers moi, qui m'ont donné l'amour et qui me prêtent leur force.
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Parfois, on me dit qu'il n'y a pas besoin d'aller au pôle Nord ou de grimper l'Everest pour se sentir vivant. Bah! si, un peu quand même... On se limite tellement par notre seule façon de penser. On n'ose pas donner la chance à nos désirs de devenir réalité. On ne veut pas prendre le risque de gagner parce qu'on a peur de perdre. Perdre quoi au juste? La vie est longue si l'on ne marche que sur des sentiers balisés. Longue et monotone. Le monde est tellement plus beau quand on l'observe du bord de la falaise.
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Trop souvent, on n'écoute pas nos enfants, ce sont eux qui doivent nous écouter, on veut juste qu'ils nous obéissent. Mais c'est quand on a huit ans qu'on invente sa vie et qu'on songe à de grandes choses. Pourquoi, quand on est gamin, tout est possible et, quand on se transforme en adulte, tout devient impossible?
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