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Citations sur À propos d'un gamin (35)

You had to live in your own bubble. You couldn't force your way into someone else's, because then it wouldn't be a bubble any more.
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Loving people, and allowing yourself to be loved, was only worth the risk if the odds were in your favor, but they quite clearly weren't. There were about seventy-nine squillion people in the world, and if you were very lucky, you would end up being loved by fifteen or twenty of them. So how smart did you have to be to work out that it just wasn't worth the risk?
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This thing about looking for someone less different... It only really worked, he realized, if you were convinced that being you wasn't so bad in the first place.
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There had been times when he knew, somewhere in him, that he would get used to it, whatever it was, because he had learnt that some hard things became softer after a very little while.
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« Quoi qu'il en soit ils étaient là, l'une étreignant une silhouette de Kurt Cobain en carton, l'un dans un plâtre, l'une pleurant, tous liés les uns aux autres d'une façon qui serait inexplicable pour quiconque passerait par là. Will n'avait pas le souvenir d'avoir jamais été, auparavant, pris dans une toile d'araignée si embrouillée, si étendue, si chaotique. C'était comme si on lui avait donné un aperçu de ce que c'était qu'un être humain. Ce n'était pas si désagréable, en réalité ; et même, ça ne le dérangeait pas d'être un humain à plein temps. »
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- La vie c’est de la merde.
Marcus réfléchit à ça. Il se demanda si la vie était de la merde, si celle d’Ellie, en particulier, était de la merde, et il se rendit compte que Ellie passait tout son temps à souhaiter que la vie soit de la merde, et à rendre sa vie merdique en se rendant les choses difficiles. L’école était de la merdre parce qu’elle portait chaque jour ce sweatshirt, ce qu’elle n’avait pas le droit de faire, et parce qu’elle agressait les professeurs, et se bagarrait, ce qui agaçait les gens. Mais si elle n’avait pas porté ce sweatshirt et avait arrêté d’agresser les gens ? Est-ce que sa vie aurait été de la merde ?
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- La plupart des gens pensent que l’intérêt de la vie a quelque chose à voir avec le travail, les enfants, la famille, quoi que ce soit. Mais tu n’as rien de tout ça. Il n’y a rien entre toi et le désespoir, et tu ne sembles pas très désespéré.
- Je suis trop con.
- Tu n’es pas con. Alors pourquoi tu ne mets pas la tête dans le four ?
- Je ne sais pas. Il y a toujours un nouvel album de Nirvana dont j’attends la sortie, ou quelque chose qui se passe dans NYPD Blue, et qui donne envie de voir le prochain épisode.
- Exactement.
- C’est ça l’intérêt ? NYPD Blue ? Mon Dieu. »
- Non, non. L’intérêt, c’est que tu continues à avancer. Tu le veux. Et l’intérêt, ce sont toutes les choses qui te font le vouloir. Je ne sais pas si même tu t’en rends compte, mais entre nous tu ne penses pas que la vie soit si mauvaise. Tu aimes des choses. La télé. La musique. La nourriture. Les femmes, probablement. (…)
Ecoute, il y a quelques années, je me sentais vraiment très très bas…Et après quelques semaines comme ça je savais que je ne le ferais jamais (se suicider), et la raison pour laquelle je ne le ferais jamais était que je ne voulais rien manquer. Je ne veux pas dire que la vie était super et que je voulais en avoir ma part. Je veux juste dire qu’il y avait toujours une chose ou deux qui ne paraissaient pas terminées, des choses que je voulais suivre jusqu’au bout. Si je venais de finir de travailler pour un livre, je voulais le voir sortir. Si je voyais un mec, j’attendais un rendez-vous de plus. Des petites choses come ça, mais il y en avait toujours une. (…) Voilà comment je vois la vie, en tout cas.
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Les cadeaux de Clive à Marcus étaient, en eux-mêmes, irréprochables, des jeux vidéos, des sweat-shirts, une casquette de base-ball et le disque de Mr Blobby, etc., mais ce qui les chargeait de sens était leur contraste avec la petite pile sans joie de ce que Fiona avait offert à Marcus plut tôt dans la journée : un pull qui n’arrangerait pas ses affaires à l’école (il était ample, pelucheux, et prétentieux), quelque livre et des partitions de piano – une allusion maternelle gentille et très pesante, semblait-il, au fait que Marcus avait laissé tomber ses leçons depuis quelque temps. Marcus lui montra ce misérable butin avec une fierté et un enthousiasme qui brisèrent presque le cœur de Will… « Et un très joli pull, et ces livres ont l’air vraiment intéressants, et ces partitions parce qu’un jour quand je…quand j’aurai un peu plus de temps je vais vraiment m’y re… » Will n’avait jamais véritablement estimé que Marcus était un bon gosse – jusqu’à maintenant il n’avait remarqué que son côté excentrique et embarrassant. Mais c’était un bon gosse, Will le voyait maintenant. Pas bon en ce qu’il était obéissant et résigné ; c’était plutôt une sorte de bonté d’âme, comme regarder un tas de cadeaux ringards, et se rendre compte qu’ils étaient donnés avec amour et choisis avec soin, et que c’était l’essentiel.
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Will n’avait jamais souhaité tomber amoureux. Lorsque c’était arrivé à des amis à lui, ça l’avait toujours frappé comme une expérience qui paraissait particulièrement désagréable, quelque chose qui faisait perdre du sommeil et du poids, et on était malheureux si ce n’était pas réciproque, et on était heureux de façon suspecte, à en devenir cinglé, quand ça marchait. C’étaient des gens qui ne pouvaient pas se contrôler, ni se protéger, des gens qui, ne serait-ce que de façon temporaire, ne se contentaient plus d’occuper leur propre espace.
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Au fur et à mesure que le jour passait et qu’il avait bu un peu plus, Will comprenait confusément que rechercher une fois par an la convivialité et l’harmonie n’était pas une ambition entièrement méprisable.
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