Ça a le gout de
Sherlock Holmes, çà a l'odeur de
Sherlock Holmes, çà a l'aspect de
Sherlock Holmes, çà a la saveur d'un
Sherlock Holmes… On s'y tromperait.
Anthony Horowitz signe là un opus des aventures du célèbre détective britannique que
Sir Arthur Conan Doyle lui-même n'aurait pu renier. le style d'écriture est parfaitement conforme à l'original, l'imbrication des deux enquêtes est sans failles, les personnages ont bien gardé les caractères que leur avait donné leur créateur. Nous sommes devant une copie qui n'a pas à faire rougir.
Des personnages à l'ambiance, de la démarche d'investigation à la résolution de l'énigme, des références aux autres aventures de
Sherlock Holmes à l'utilisation des personnages récurrents ; tout est fait pour se sentir à l'aise avec ce héros.
L'auteur explique cette nouvelle aventure par un testament de Watson qui n'autorise sa publication que 100 ans après sa mort, de façon à ce que l'horreur du crime autant que l'importance des personnes impliquées aient pu s'atténuer. En effet dans cette enquête qui au départ n'est qu'une banale affaire de voyous, un élément inconnu va faire bifurquer le détective vers un réseau criminel de grande envergure qui aurait des ramifications jusqu'au plus au du gouvernement et dans les familles les plus nobles…
Sujet tabou à cette époque,
Conan Doyle n'avait jamais abordé ce type de crime dans ses écrits à ma connaissance, pourtant il a du exister à toutes les époques. L'oubli est désormais réparé, et tout en redonnant vie à un héros universel, Horowitz a su aborder des fléaux modernes dans notre société, sans tomber pour autant dans le trash ou le glauque comme nombres d'auteurs actuels.
à recommander!
Commenter  J’apprécie         120