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New-York, dans les années 70. La 104ème rue dans Harlem et personne ne devrai avoir le désir de vivre dans cet chancre, dans cet immeuble merdique juste bon pour les cafards, les punaises et les rats, mais pas pour des humains.

Pourtant, ils sont nombreux à s'y entasser, mais c'est surtout des femmes célibataires avec des tas de marmots dont chacun est issu d'une paire de couilles différentes.

Oui, ces enfants n'ont pas de pères, ici, les hommes ont la trouille d'être père. Ils savent juste baiser des femmes, des filles, les violer, mais assumer, oh mon dieu non !

Je pensais avoir lu assez bien de romans parlant de la misère sociale, humaine, je pensais avoir déjà touché le fond depuis longtemps (en littérature), surtout après la lecture de "Rafael, derniers jours" et je constate, pour mon plus grand effroi, que non, on peut encore aller plus bas que bas.

Les habitants de cet immeuble sont tous à l'Assistance et c'est un cercle vicieux puisqu'ils y sont souvent depuis au moins deux générations et que les filles ne songent qu'à une chose : tomber enceinte, avoir un enfant et ainsi posséder un dossier à l'Assistance et recevoir de l'argent.

Qu'elles aient 16 ans, 15 ans ou même 13 ans, ce n'est pas un soucis pour elles, elles ne visent que ça comme plan de carrière et ne se rendent même pas compte qu'elles vivront toute leur vie sous le joug de l'Assistance, comme leurs mères, vivotant dans des immeubles insalubres où l'on paie des 28$ par semaine comme loyer.

Ici, vous n'aurez pas beaucoup de noms de personnages à retenir, nous connaîtrons juste les prénoms des deux frères et de la soeur de la narratrice, celle qui écrit dans son journal et qui se nomme A.N. Une jeune fille Noire de 15 ans qui voudrait s'en sortir.

Moi qui aime les dialogues, j'en ai été sevrée dans ce roman puissant et sombre. Il n'y en a aucun ! C'est comme si nous lisions en cachette le journal de A.N. et notre jeune fille nous les retranscrit en mettant juste le prénom de la personne devant.

Rassurez-vous, si au départ cela surprend, on s'immerge vite dans le récit et on oublie très vite cette narration dont nous avons peu l'habitude (sauf si on a lu « le journal d'Anne Frank »).

Par contre, la plongée dans l'abject est forte, vertigineuse, horrible, c'est véritablement un peuple des abysses qui vit à Harlem, Brooklyn dans ces immeubles où les W.C sont dans le couloir, en panne, où l'eau chaude est une denrée rare, la propreté aussi, mais les rats et les cafards plus nombreux que les gens de l'immeuble.

On y découvre la mère de A.N. qui a cessée de se battre depuis longtemps, qui vit dans ce taudis sans même s'en rendre compte, qui y reste comme si elle devait expier une faute inconnue.

Cette femme, tombée enceinte trop tôt, a pourtant terminé ses secondaires, mais n'a pas cherché du travail et est entrée dans le cercle infernal de l'Assistance qu'elle rend responsable de tout. Elle ne cherche pas de nouvel appartement, mais c'est de la faute de l'Assistance. Elle ne s'occupe plus de ces enfants, mais c'est pas à cause d'elle, elle est innocente.

J'aurais eu envie de lui foutre des coups de pieds au cul, de la battre comme elle bat Harriet parce qu'elle ne sait pas lui parler, ne sait pas l'aider, ne veut pas s'en sortir, même. Comme les autres habitants, elle se complait dans sa crasse dans sa misère.

Les mères se droguent, boivent, se prostituent, et les jeunes filles font de même. Seule A.N. veut s'en sortir et elle au moins, elle n'a pas peur, comme les autres, de franchir ce cercle vicieux qui fabrique des générations d'assistés.

L'écriture de l'auteur est violente, sans concession, les portraits des gens qui y vivent sont colorés, vivants, le récit est des plus réaliste et on comprend pourquoi lorsqu'on lit que l'auteur a lui-même émargé de l'Assistance.

En lisant un roman pareil, on se rend compte de la chance qu'on a d'avoir de l'eau chaude, une douche, à manger, du chauffage, 3 ou 4 pièces en plus de la chambre à coucher.

Un roman fort sombre où la seule touche d'espoir est A.N. qui nous dresse un portrait plein de lucidité de son monde.

(4,5/5)

Lien : https://thecanniballecteur.w..
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Julius horwitz nous donne, avec ce témoignage-coup de poing, à voir la misère sociale dans le Harlèm des années soixante (le livre date de 1970).
La clef de tout ce journal bouleversant, c'es cette "assistance", qui enferme la pauvreté et ses victimes dans une spirale de souffrance et de mort.
Il y règne, dans ce livre, le souffle putride de la fatalité, de la résignation et de l'abandon.
La narratrice raconte cette promiscuité, les rats, les cafards, la violence et la drogue dans cette rue bordées d'immeubles insalubres surpeuplés par la misère.
L'espoir et la grâce y sont fugaces, mais non absents grâce aux très rares personnages qui ne renoncent pas (la narratrice et sa professeure, par exemple).
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L'histoire est vraiment troublante. Elle parle d'une jeune fille qui habite dans un quartier défavorisé de New-York. L'auteur trouve le moyen de nous faire entrer dans la peau des personnages. Elle nous fais ressentir la souffrance qu'il ressente tout au long de l'histoire. L'auteur a reussi a me tenir en haleine tout au long de l'histoire. Je ne voulais vraiment pas décrocher du livre. Il nous fais realisé que nous somme vraiment chanceux d'être aussi aisée dans nos maison avec plusieur pièces.
Il n'y a pas vraiment d'intrigue dans l'histoire dans cette histoire parce que c'est l'histoire d'une fille qui nous compte sa vie à travers un journal intime. le seul moment où il y a de l'intrigue ces vers la fin du livre.
Le genre du livre tourne autour du fais vécu et du suspense. La jeune fille de l'histoire vie des chose vraiment troublante. Elle voie sa mère coucher avec des hommes parce qu'il habite dans une maison ou il n'y a pas une chambre.
J'espere que ma critique vous aura donnée le goût de lire le livre le journal d'une fille de Harlem.
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L'auteure Julie Horwitz a très bien réussie son roman en choisissant le sujet qui est vraiment intéressant. le roman porte surtout sur l'insalubrité des lieux, la difficulté financière et la pauvreté. le sujet de son roman est merveilleux ,car il y a vraiment beaucoup de choses que nous pouvons écrire sur cela. Il y a dans le roman, beaucoup de descriptions de lieux. Il sont vraiments très claires ,car j'ai réussie à créer dans ma tête plusieurs images. Ex :''La baignoire est bouchée.Il y a du plâtre dans la baignoire et des vieux jounaux humides. le plâtre est tombé du plafond….''

Je trouve que l'auteure a moins bien réussie son roman sur les points suivants : Elle n'arrête pas de répété toujours les mêmes termes à mon avis elle aurait pu diversifier ses mots. Normalement, elle devrait utiliser qu'une seule fois les termes dans ses phrases. Julie Horwitz aurait due donner de l'importance aux noms de ses personnages parce qu'à un moment nous nous perdons dans notre lecture à cause des répétiions. Ex : ‘' Je suis allée avec maman au bureau de l'assistance. Maman avait dit que je pourrais l'aider à raconter l'histoire aux enquêteurs. Maman est toute agîtée…..''
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Je trouve que le livre était ennuyant à lire parce que la structure du texte était sous forme de journal intime. Dans l'histoire il n'y avait pas de suspence, pas d'action et pas d'intrigue. Dans livre il insulter les personnes de race noirs ex: salope noire. Il décrivait bien les lieux dans lequelle les personnage ce trouver, grace à ca j'ai pu me faire un bonne image du lieux dans lequelle les personnage ce trouver et c'etait très bien. le fait que le livre soit écrit sous forme de journal intime était originale mais au fure et à mesure quond le lisais se devenait long. Quand un personnage parler il ecrivait : (maman dit :--------, A.N. dit :---------), alors qu'il navait pas besoin d'ecrit sa parce que l'histoire ce suivait tres bien et on savait c'est qui qui parler. le format du livre était du format de poche, la pochette couverture ne disais rien du livre parce qu'il avait une fille qui marchait dans la rue avec une valise dans sa main alors je me suit dit que le livre parlait d'une fille qui traversait le monde a pied me ce n'était pas sa.
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La partie du texte que j'ai aimer le plus est la façon de décrire les lieux , car sa façon de décrire ces lieux nous donne la posibilittée de les imaginer et de les voir. Quelque fois les images peuvent être très peut probable ou même dégoutantes. Je peut vous donner une exemple de la description de l'appartement où il vivent: La chasse d'eau de notre étage est toujours cassée. La baignoire de notre étage est bouchée, il y a du plâtre tomber à l'intérieure de la baignoire . tout sa ses pour dire que pour allée au toilette ou juste pour prendre ton bain tu doit aller dans le corridor les chambres sont diviser en deux pour en faire plus de logements.Se que j'aime le moin dans se livre ses la façon qu'on nome les personages, ils ne sont pas beaucoup d'écrit alors ont ne peut les imaginer. le seul personage que je peut mimaginer ses A.N qui est la petite fille qui vie dans une famille de l'assistance. Elle va toujours à la bibliothèque pour lire, elle achete des livres pour son petit frère et elle est très bonne à l'école elle a passer plusieurs examens pour aller as l'Université.
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Critique d'un roman, Journal d'une fille de Harlem
Je n'ai pas terminé le livre, mais je l'ai trouvé captivant depuis le début. Je suis vraiment touché par cette petite fille et ce quelle vit. J'aime la façon dont le livre a été écris, c'est comme un journal intime et A.N y écris presque a tous les jours. le récit ma gardé en haleine jusqu'où je suis rendu dans l'histoire. Je trouve l'intrigue passionnante parce qu'ils sont vraiment malheureux dans l'histoire et je trouve que A.N est très forte pour une petite fille de son âge, il se produit aussi beaucoup de tragédie dans sa famille comme l'avortement de sa mère, la fugue de son petit frère et sa petite soeur qui attrapé une maladie. J'ai toujours été attiré par l'univers sadique des livres et se livre est quand même assez violent. Je trouve le thème du livre original. J'aime aussi le livre pour son coté si réaliste de la vrai vie, ce qui ce passe vraiment dans
Certaines familles. Je n'ai pas encore lu la fin mais je suis sure que je vais l'aimer. Au début quand j'ai regardé la page couverture j'ai cru que je n'aimerais pas le livre, mais mon point de vue à changer quand j'ai commencé ma lecture. Voilà ce que je pense du livre.
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