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Critique de NathalieBC


Si on s'en tient aux strictes qualités romanesques d'anéantir, c'est plutôt un mauvais roman: 2027: Macron n'ayant pas le droit de briguer un 3ème mandat consécutif, lance une marionnette chargée de lui garder la place pendant 5 ans. Pendant cette campagne électorale dont les coulisses nous sont révélées, la DGSI se casse les dents sur des attentats particulièrement étranges. Ça commence bien, comme un thriller politique et puis ça part en eau de boudin. En fait, j'aurais préféré que Houellebecq assume de faire un essai, genre "je pose là mes opinions sur tous les sujets d'actualité", comme un poivrot au café du commerce. Ça ne me dérange pas; j'adore Houllebecq et, généralement, partage ses opinions. Sauf que là, non. Je déteste pourtant les féministes que je considère comme des connasse aigries trop laides ou trop insupportables pour rendre un homme heureux (et être heureuses elles-mêmes du bonheur qu'elles partagent) mais là, quand-même, la conception qu'a Houellebecq de la femme m'a choquée. Il va finir chez Christine Boutin le gars !
Ce que j'ai aimé, adoré, c'est l'écriture: Houellebecq est le maître incontesté de l'adjectif (même s'il use trop souvent de "rassurant" et "radical"). Sa vision du monde est drolissime, acérée, impitoyable, documentée et désarmante. Pourtant, cette fois, je n'ai pas beaucoup ri: Michel s'est bourgeoisé et les sujets traités sont soit bourgeois (l'amour conjugal) soit graves (la fin de vie). La fin est très belle et terrifiante.
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