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Critique de VALENTYNE


Il m'arrive de temps en temps de partir une semaine en vacances sans aucun livre (en me disant que je trouverai sur place une boite aux livres qui me permettra une rencontre inattendue, j'aime l'aventure et les surprises…)
J'ai frôlé cette année la syncope car le camping choisi (en territoire provençal, sur la carte c'est entre Gap et Barcelonnette) ne proposait presque que des livres néerlandais, je me voyais déjà obligée de reprendre la voiture pour arriver, au bord de l'asphyxie, dans la librairie la plus proche, 10 kilomètres à l'est d'après la carte Michelin… quand soudain au détour d'une étagère, je suis tombée sur La carte et le territoire !

Je suis ravie de ce hasard.
Après un abandon de lecture de la possibilité d'une île, je m'étais promis de « retenter de lire » cet auteur.
Je dois dire que sans être un coup de coeur ce roman remplit très bien sa mission : à la fois divertir et faire réfléchir.
Dans la première partie, j'ai beaucoup aimé le personnage principal : il s'agit d'un jeune artiste peintre, Jed Martin, qui décrit sa vie (relation avec son père, rencontre du Presque-amour en la personne d'Olga et sa relation avec l'art et la création : j'ai apprécié sa démarche, son ton (et aussi parfois son cynisme).
Plus tard, j'ai apprécié le fait que l'auteur organise une rencontre entre Jed Martins et Michel Houellebecq lui même ! Bienvenue à l'autodérision et à la lucidité (amis dépressifs passez votre chemin ! mais cela reste drôle et percutant)
La troisième partie m'a semblé légèrement moins convaincante avec un changement de rythme, un « rebondissement » très étrange que je ne citerai pas et une présence moins importante de Jed Martin…
En tout cas je suis ravie de cette lecture qui m'a permis de ne pas rester sur l'abandon de « la possibilité d'une île » (je déteste abandonner une lecture, cela doit venir de mon égo surdimensionné, à moins que cela vienne de mon état dépressif : vous l'aurez compris, sans vouloir être prétentieuse ou plagier un auteur célèbre, « Michel Houellebecq, c'est moi ! » …à moins que je ne doive dire « Jed Martin, c'est moi ? »
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