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Critique de AlineMarieP
Florent-Claude a dépassé les 40 ans, est un fonctionnaire bien rémunéré mais inutile, il n'a jamais trouver (ou retrouver c'est selon l'amour), il n'aime ni les bobos, ni les capitalistes, il conduit en 4x4 pour bousiller la planète, il a toute une panoplie de remarques racistes, misogynes, homophobes et autres et, dans "Sérotonine", il dit adieu au monde en même temps que sa libido.
On adore détester ce Florent-Claude le mec de toutes les exagérations, de toutes les contradictions de notre société, de tous les "de-toute-manière-je-m'en-fous". La force de ce nouveau Houllebecq ce n'est pas le discours "sociopolitique" (n'ayons pas peur des mots) comme dans des précédents romans mais c'est cette manière jubilatoire de montrer dans tout ce qu'elle a de plus moche dans son quotidien. On rit parfois jaune car dans Floren-Claude il y a pour chaque lecteur un peu de lui-même.
On adore détester ce Florent-Claude le mec de toutes les exagérations, de toutes les contradictions de notre société, de tous les "de-toute-manière-je-m'en-fous". La force de ce nouveau Houllebecq ce n'est pas le discours "sociopolitique" (n'ayons pas peur des mots) comme dans des précédents romans mais c'est cette manière jubilatoire de montrer dans tout ce qu'elle a de plus moche dans son quotidien. On rit parfois jaune car dans Floren-Claude il y a pour chaque lecteur un peu de lui-même.
