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Plus qu' heureuse d'avoir eu en main , le tome 4 de cette délicieuse saga, et en même temps, je ne peux m'empêcher d'anticiper, de me dire qu'il ne m'en reste plus qu'un à lire, que ce magnifique bonheur de lectrice sera bientôt fini, qu'il sera temps alors de leur dire adieu, de tourner la page..
Comment fait Elizabeth jane Howard pour réussir à nous éblouir à chaque fois ?

Quand on retrouve les Cazalet dans ce tome, on est en 1945. L'Angleterre séche ses plaies, la famille revient à Londres, quitte la maison de campagne où ils ont vécu tous ensemble pendant la guerre, repoussant les murs, se soutenant, tenant bon, vaille que vaille...
Et avec ce (nouveau ) départ, chaque couple se retrouve seul. Les problèmes qui étaient sous-jacents , noyés dans la masse, sautent aux yeux. Rupert est réapparu. Il a laissé la femme qu'il aime en France pour retrouver famille et épouse..
Hugh est bien seul.
Edward quitte la sienne pour sa maîtresse.
Et les enfants ont bien grandi... Polly, Clary, Christopher, Louise, etc... Chacun avec ses problèmes.
Et l'on s'aperçoit, nous lecteurs , que le seul qui s'en occupe , n'appartient pas vraiment à la famille. Archie, l'oreille de toute la famille, Archie qui s'oublie un peu dans l'histoire, à moins que...

Raconté comme cela, ça fait mièvre . Il n'en est rien.
Une fresque élégante, raffinée, romanesque, terriblement réaliste, terriblement touchante ( même si certains membres de la famille sont des monstres d'égoisme pour nous, lecteurs du XXI ° siècle!. On s'aperçoit que la parentatlité a beaucoup changé. Ciel ! Ces gens ne s'occupaient jamais de leurs enfants ? )
L'auteure nous offre une saga d'une rare qualité. Ultra documentée (on s'y croierait !); ultra riche (on compte environ une quinzaine de personnages et jamais le lecteur ne se perd car il y a un arbre généalogique au début).
On y apprend des tas de choses sur l'Angleterre de cette époque, sur Londres, sur la façon dont les gens vivaient ( En vrac : premiers divorces, homosexualité, tickets de rationnement salaire des joueurs de foot ...
Le monde reprend vie après la guerre ( Nouveau Départ couvre la période 1945/1947). Avec le reste du monde, la famille Cazalet reprend son souffle... Sont-ils plus heureux ? Sont-ils plus "sages" ? J'aimerai vous dire que oui, mais la nature humaine est ainsi faite , que non, pas vraiment ...

Si vous avez aimé Downton Abbey, vous aimerez obligatoirement la famille Cazalet .
Une série magistrale, réaliste, délicieuse, riche, addictive, et élégante.
Si élégante...

PS : le tome 5 devrait sortir bientôt " La Fin d'une ère".
Cette saga a été adapté en série télé par la BBC .
( J'implore le dieu des plateformes de la sortir rapido, en Vo sous titrée ;-)
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Quel plaisir de retrouver cette brillante fresque familiale où l'auteure déploie un talent indéniable , vraiment peu commun, pour décrire les mésaventures, chagrins, déconvenues de tous ces personnages , deux mois après la fin de la guerre , mais rien ,..ne sera plus comme avant .

Rupert , absent depuis cinq ans retrouve une Angleterre en proie à des bouleversements politiques, un pays encore sous le coup des privations et des rationnements . …..
Ce tome 4 est le signe délicat du très difficile renouveau : l'espoir déçu de renouer avec la vie d'avant guerre est vain, la mort du Brig et le divorce douloureux d'Edward et de Villy , lui , refait sa vie avec Diana , elle , rumine son chagrin et sa rancoeur …

Les plus âgés des enfants Cazalet: adultes désormais apprennent à composer avec leurs parents, Clary et Polly partagent un appartement .
Louise cherche des échappatoires à sa vie conjugale , sa tentative de revenir à sa passion , le théâtre , s'avère vaine.
Chacun s'efforcera de tracer sa voie , non sans douleur, déconvenues , épreuves , mésaventures amoureuses .
Nous découvrons la vie en Angleterre , coutumes , manières de vivre ,façons de se nourrir , de s'habiller , de se loger aussi, de la deuxième moitié du vingtième siècle …..
Et surtout : Archie , un ami cher, confident, à l'écoute , personne généreuse et la meilleure que la famille ait jamais rencontrée , celle - ci s'est reposée sur lui durant de très nombreuses années .
Il est sans aucun doute le dépositaire des secrets de famille, le pivot …. le conciliateur le meilleur ….
L'auteure , talentueuse, nous entraîne lors d'un véritable tourbillon au coeur de l'intimité de chacun des personnages , on souffre , on rit, on tremble pour eux , même les personnages secondaires sont aussi minutieusement décrits , fouillés , que ceux qui occupent le devant de la scène ,la Duche apparaît toujours chaleureuse , ouverte , compréhensive ….. malgré son âge avancé !

C'est une magistrale radiographie de l'état d'esprit anglais , cette société d'alors .
De minuscules histoires côtoient la GRANDE , l'élégance, la profondeur, les descriptions, les dialogues, les points de vue différents , d'infinis détails humoristiques sans oublier une petite pointe de féminisme animent cette saga dont on se demande comment cette excellente romancière a pu nous séduire ainsi, une telle aisance éblouissante , une élégance rare ? .
Une longue chronique, chaleureuse pétrie d'émotions ——- de haute volée—— impossible à lâcher !
Les mots me manquent !

Vivement le cinquième et ultime tome promis par la médiathèque !
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Quatrième tome de la saga des Cazalet, cette grande famille anglaise dont on suit la vie de tous les membres : les enfants, les parents, les grands-parents et les amis proches de la famille.
La guerre est désormais terminée, mais pour la plupart d'entre eux, la vie n'est pas plus facile pour autant.
Beaucoup de rêves ont été brisés, les illusions des plus jeunes se sont envolées, les espoirs se sont évanouis, bref, ce volume n'est pas franchement gai ni optimiste, car il confronte les rêves à la triste réalité.
La vie de couple est en centre de ce volume, on voit comment les différents couples de cette famille ont réussi ou pas à surmonter la guerre, la séparation, les privations et les trahisons.
Un roman qui permet de voir ce que sont devenus les plus jeunes, ce sont à présent de jeunes adultes avec leur propres envies.
J'ai beaucoup aimé suivre cette famille durant les quatre tomes, de 1937 à 1947, le cinquième tome se passera neuf ans plus tard et apportera surement une conclusion à cette passionnante saga.
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Titre parfait pour ce 4e tome de l'histoire de notre famille favorite, les Cazalet.
Eh oui, ces années de l'après-guerre ne sont pas faciles, que ce soit pour le commun des mortels, encore aux prises avec les tickets de rationnement, les prix qui augmentent, et la météo capricieuse de ce coin d'Angleterre, ou pour les Cazalet, dont les membres se posent mille questions, quittent ou sont quittés, déménagent…

Nous sommes donc aux prises avec les difficultés de chaque membre de la famille et suivons de près, en particulier, Archie, le confident de tous, ainsi que les cousines Polly et Clary. Mais les autres ne sont pas en reste, que du contraire !
Tous les destins sont abordés, les tournants de la vie, que ce soit amoureux ou professionnels, ou encore existentiels. L'argent n'est plus si facile pour cette famille au départ fortunée, mais il reste encore très abordable. L'amour, évidemment, reste une préoccupation ou un bonheur majeur(e).

Bref, ce tome est un patchwork de choix de vie différents, mais comme dans tout ouvrage de ce type, si un morceau manque, le reste s'effiloche.
Il reste un dernier tome, à paraitre prochainement, et je me réjouis de le lire !
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C'est toujours pareil avec les sagas familiales, si la mayo prend, plus moyen de s'en détacher et il en faut toujours plus au lecteur avide. Il pourrait y avoir seize tomes comme pour le merveilleux "Jalna" de Mazo de la Roche que ce ne serait pas encore assez.

Et pour ce qui est de la saga des "Cazalet", on est loin du compte avec seulement 5 tomes (dont 4 publiés, le dernier arrive début octobre en librairie). "Nouveau départ" est donc le quatrième opus de cette saga anglaise qui démarre avant guerre, dure pendant toute la Seconde Guerre mondiale et se poursuit après la paix. Nous sommes toujours en Angleterre et principalement à Londres et ce sont les années 1946/1947 que l'auteure développe, s'appuyant toujours sur l'impressionnante et nombreuse galerie de personnages.

J'ai trouvé dans ce tome une meilleure parité entre hommes et femmes, on ne s'attache plus forcément aussi longtemps aux mêmes personnages bien qu'aucun ne soit perdu de vue. La narration reste homogène, j'ai vu poindre quelques longueurs mais rien qui nuise réellement à l'intérêt porté aux destins de cette famille tentaculaire.

Fatalement, on dit adieu à certaines figures majeures car personne n'est immortel mais l'entrée en scène de nouveaux venus régénère aussi le roman. A l'issue de ce volume, l'échiquier des Cazalet semble bien fourni avec des éléments stratégiquement disposés, on pourrait presque en rester là mais hors de question, la fin arrivera bien assez tôt.


Challenge PAVES 2022
Challenge COEUR d'ARTICHAUT 2022
Challenge XXème siècle 2022
Challenge MULTI-DEFIS 2022
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Quatrième tome de la série et je suis toujours sous le charme.
On suit le parcours de chacun. La psychologie des personnages s'étoffe tome après tome. Les enfants grandissent, les parents vieillissent et les grands-parents...
Les aléas de la vie sont si bien contés : enfance, adolescence, entrée dans l'âge adulte, nécessité de trouver un travail, amours partagés, amours contrariés, mariages, divorces, naissance et deuil.
Le rythme est toujours aussi tranquille et la plume exquise.
Quels merveilleux moments passés avec la famille Cazalet.
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Retrouver la famille Cazalet, c'est tout d'abord un rendez-vous un peu incertain, que l'on appréhende un peu. Ce rendez-vous que l'on a donné à quelqu'un qu'on a follement aimé et la crainte d'être déçu. La peur que les retrouvailles ne soient pas à la hauteur de nos espoirs et de nos désirs, que la magie n'opère plus, qu'elle n'ait été qu'un mirage de plus.
C'est dangereux les retrouvailles, c'est glissant. Tout comme les derniers tomes des sagas littéraires dont on a aimé les premiers avec passion et gourmandise.

Retrouver la famille Cazalet, après le saut dans ce "Nouveau Départ" se révèle tout autre. Ni la déception, ni le désamour ne sont à l'affiche de ce rendez-vous qui, sous ses airs un peu sages de lecture réconfortante et familière (comme une bonne tasse de thé pu-erh au coeur d'un froid mordant) au creux de laquelle il fait bon se nicher tient toutes ses promesses, sans se départir ni de sa profondeur, ni de sa richesse, nous réservant au passage quelques surprises. "Nouveau départ" est définitivement un opus d'envergure, un panneau d'une richesse époustouflante au coeur de la grande fresque romanesque née de la plume d'Elizabeth Jane Howard.

La guerre est enfin terminée, mais en Angleterre -comme dans toute l'Europe- tout reste à reconstruire. Londres est dévastée, ruinée et porte les stigmates des bombardements qui l'ont impitoyablement ravagée tandis que les habitants vivent encore de tickets de rationnement et de privations en tout genre. C'est là, à la lisière d'un monde nouveau, que nous retrouvons les membres de la dynastie Cazalet, toujours aussi attachants, toujours aussi complexes, profonds. L'heure des choix a sonné pour la plupart d'entre eux. Les adultes ont vieilli et gagné en cynisme sinon en amertume tandis que les enfants ont grandi et tente de se frayer un chemin dans cette nouvelle ère, la guerre ayant rebattu les cartes à qui-mieux-mieux. Sous nos yeux et tandis que les personnages avancent chacun à leur manière, on sent poindre une évolution quant à la places des femmes dans la société. Pour autant et même si le divorce semble se démocratiser, rien n'est encore gagné, en témoignent les errances et les difficultés de nos trois cousines préférées pour s'insérer et être heureuses -enfin!- dans un monde que les hommes dominent encore.

Tout comme dans les opus précédents, la narration alterne les focalisations, jouent avec les points de vue, contribuant à nous rapprocher de chaque personnage dont même les plus secondaires parviennent à éveiller notre sympathie voire notre empathie grâce au talent de la romancière qui mêle habilement aux péripéties romanesques de sa saga des passages éblouissants d'introspection de la part de ses protagonistes. C'est -encore une fois - brillant! La multiplicité des voix et des points de vue, outre qu'elle nous offre une délicieuse saga familiale riche de ses secrets et de ses non-dits, de ses rancunes et de ses amours, constitue une formidable radiographie de la société anglaise de l'après-guerre, sans alourdir le propos, bien au contraire.

On retrouve ainsi avec bonheur Louise qui devient enfin elle-même après avoir fait la paix avec son passé, Polly toujours si émouvante, Clary qui n'en fini pas de se noyer, Edward dont l'évolution ne cesse de me surprendre et de m'interroger, Villy, Zoë, Rupe, Archi, Rachel... Ils sont tous là et c'est un bonheur. Une réunion de famille post-covid, et la joie de retrouver ceux qui nous ont tant manqué même s'ils nous agacent parfois.
Des intrigues évoluent et aboutissent, se dénouent tandis que d'autres semblent atteindre un point de non-retour, les personnages évoluent et gagnent en maturité. le fin du roman apporte une vraie note d'espoir et de lumière dans cette saga fleuve où tous ont dû lutter pour avoir le droit d'être eux-mêmes et le plus heureux possible.
A bien des égards, "Nouveau départ" résonne comme une fin... Dix-huit ans après l'avoir écrit, Elizabeth Jane Howard a pourtant écrit une suite dont les événements se situent neuf ans après la fin de ce tome IV. Forcement, il reste des choses à raconter... et même si je suis toujours dubitative quand un auteur propose de si tardives suites, j'ai hâte de savoir où ma famille adoptive so britannique en sera à l'aube des années 60, de la mini-jupe et des premiers tubes des Beatles.

Vivement!

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Ce quatrième tome de la saga des Cazalet nous présente la famille juste après la fin de la guerre : c'est le temps des 'nouveaux départs' pour tous. Les personnages ont beaucoup mûri, les couples se déchirent ou se retrouvent, les enfants (qui n'en sont plus) aspirent à construire leur vie et cherchent leur chemin...

Le récit est toujours aussi plaisant, alternant les points de vues et abordant 'l'air de rien' toutes les grandes questions humaines et sociétales : l'amour, l'amour qui s'arrête, l'amour pas tout à fait dans la norme, la recherche d'un métier ou d'une vocation, les liens de famille, les renoncements, les désirs...

Il a même peut-être été pour moi encore plus plaisant que les précédents, car il fait la part belle à Clary, Polly, Louise et Archie dont j'aime la vulnérabilité et la bonté. Très bien décrite et tout à fait crédible, l'évolution du couple Rupert-Zoé m'a aussi beaucoup touchée... sans parler des chapitres sur Hugh ou Rachel, des descriptions du Londres qui se reconstruit ou des mutilés de guerre, du retour de Simon qui ose maintenant s'affirmer... vraiment, cette lecture a été pour moi un régal !
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Après la guerre, tellement de choses ont changé que les membres de la famille Cazalet doivent prendre un nouveau départ, déménagements, séparations, enfants qui quittent le foyer, tel est le programme de ce quatrième tome.

Certaines des femmes, parmi les plus âgés, ne voient leur vie que comme épouse et mère. Elles ont sacrifié leurs propres désirs et l'une d'elles se retrouve abandonnée à cinquante ans, sans avenir. Une autre a recours à des méthodes douteuses pour être protégée par un homme.
Les plus jeunes essaient de conquérir leur indépendance, avec plus ou moins de succès. Reste à savoir si un mariage ne viendra pas briser leur élan.
La Duche se révèle particulièrement perspicace, tolérante et aimante dans ce volume. Je n'en avais eu qu'un aperçu dans le tome précédent.

J'avoue avoir eu du mal à m'intéresser à l'histoire de Raymond et de Véronica. Raymond et sa femme Jessica forment un couple assez peu intéressant.

Il était temps que l'auteur consacre, tout comme à la Duche, d'ailleurs, des pages à Archie, confident et soutien de la famille, un peu le pendant de Rachel. Son histoire m'a ravie.

Lien : https://dequoilire.com/la-sa..
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4 eme tome de cette saga familiale passionnante et l auteure ne faiblit pas. La guerre est enfin finie. Les Cazalet se séparent pour retourner à Londres mais l heure est pas à l euphorie. Rien n est plus comme avant. Edward quitte Villy pour Diane. Hugh est bien seul. Rupert est enfin revenu de France. du côté des grands enfants, Louise est malheureuse dans son mariage. Polly et Clary vivent ensemble. Et le fidèle Archie continue d être le dépositaire des confidences de chacun et de veiller sur les uns et les autres.
Les temps sont encore durs. Les londoniens ont faim et froid. Il y a encore beaucoup de pénurie. Polly travaille en tant que décoratrice et Clary travaille pour un couple tyrannique.
Les filles me font beaucoup de peine dans cette saga. Entre les rapports sexuels où les hommes ne se soucient pas de leurs femmes (ont elles seulement envie d'un rapport?!), les emplois qu elles peuvent occuper, le salaire, les tromperies… elles dégustent. Sans parler de leurs désillusions. Et surtout de ne pas être préparée à la vie de femme. Louise est un personnage qui m a beaucoup touchée. Pas aimée par sa mère, trop aimée par son père, tyrannisée par sa belle mère, réduite au rang d utérus et d objet par son mari. Louise est persuadée (on l a bien aidée à le croire) d être nulle et inutile….
Clary aussi est très touchante. Ayant perdu sa mère petite, croyant avoir aussi perdu son père, sans être consolée par le reste de la famille.
Un très bon moment de lecture.
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