- Et maintenant, Niño Diablo, quelles nouvelles des indiens ?
- Je ne sais rien et je ne suis pas très concerné par des points à l’horizon (…).
- Huit cent têtes de bétail ont échappé aux sauvages. La moitié d’entre elles seront tiennes, et la moitié de tout ce que je possède en terres et en argent.
- Du bétail ! répondit le Nino en souriant (…). J’ai suffisamment de quoi manger sans aller m’empoisonner l’existence en ayant charge de bétail. (…) Quant à la terre, si Dieu en a donné autant à l’autruche, ce n’est pas pour que l’homme en fasse un bien précieux.
Il y a des gens qui s'abattent comme un vol d'oiseaux, sautillent ici et là en babillant, gobent les miettes et s'envolent, oubliant ce qu'ils ont gobé. Je n'aime pas éparpiller du grain pour des gens comme ça. Avec toi, ami, c'est différent.