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Citations sur Les Misérables, tome 3 (38)

Oser ; le progrès est à ce prix.
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La réduction de l'univers à un seul être, voilà l'amour
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La misère d'un enfant intéresse une mère, la misère d'un jeune homme intéresse une jeune fille, la misère d'un vieillard n'intéresse personne.
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Ce que le suffrage universel a fait dans sa liberté et dans sa souveraineté, ne peut être défait dans la rue. De même dans les choses de pure civilisation; l'instinct des masses, hier clairvoyant, peut demain être trouble.

- Le fond de la question -
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On a tant abusé du regard dans les romans d'amour qu'on a fini par le déconsidérer. C'est à peine si l'on ose dire maintenant que deux êtres se sont aimés parce qu'ils se sont regardés. C'est pourtant comme cela qu'on s'aime et uniquement comme cela. Le reste n'est que le reste et vient après. Rien n'est plus réel que ces grandes secousses que deux âmes se donnent en échangeant cette étincelle.
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Cosette et Marius étaient passés brusquement du sépulcre au paradis. La transition avait été peu ménagée, et ils en auraient été étourdis s'ils n'en avaient été éblouis.
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L'obscurité était complète. C'était le moment sépulcral qui suit minuit. Un plafond de nuages cachait les étoiles. Le ciel n'était qu'une épaisseur sinistre. Les maisons de la Cité n'avaient plus une seule lumière; personne ne passait; tout ce qu'on apercevait des rues et des quais était désert; Notre Dame et les tours du Palais de Justice semblaient les linéaments de la nuit. Un réverbère rougissait la marguillère du quai. Les silhouettes des ponts se déformaient dans la brume, les unes derrière les autres. Les pluies avaient grossi la rivière
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Il était forcé de reconnaître que la bonté existait. Ce forçat avait été bon. Et lui-même, chose inouïe, il venait d'être bon. Donc il se dépravait.
Il se trouvait lâche. Il se faisait horreur.
L'idéal pour Javert, ce n'était pas d'être humain, d'être grand, d'être sublime ; c'était d'être irréprochable.
Or il venait de faillir.
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Le livre que le lecteur a sous les yeux en ce moment, c'est, d'un bout à l'autre, dans son ensemble et dans ses détails, quelles que soient les intermittences, les exceptions ou les défaillances, la marche du mal au bien, de l'injuste au juste, du faux au vrai, de la nuit au jour, de l'appétit à la conscience, de la pourriture à la vie, de la bestialité au devoir, de l'enfer au ciel, du néant à Dieu. Point de départ ; la matière, point d'arrivée : l'âme. L'hydre au commencement, l'ange à la fin.
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Chose admirable, la poésie d'un peuple est l'élément de son progrès. La quantité de civilisation se mesure à la quantité d'imagination. […] Il ne faut être ni dilettante, ni virtuose ; mais il faut être artiste. En matière de civilisation, il ne faut pas raffiner, mais il faut sublimer.

- Les morts ont raison et les vivants n'ont pas tort -
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