C'est en Roumanie que je me suis donné le plaisir de relire
Victor Hugo, poète. Depuis longtemps, je me disais « Fredo, relis Victor » en privé je suis familier avec les grands poètes, voire avec moi-même, et je ne recule pas devant le tutoiement.
Je l'ai trouvé dans une maison où j'ai passé du temps à Brasov, et c'est une ville pour le lire, à quelques mètres du bastion des tisserands, décor idéal pour une Esméralda des Karpathes et à quelques kilomètres de l'église de Prejmer qu'il aurait aimé dessinée.
Bonheur de lire celui dont j'ai l'impression de reconnaître chaque vers tellement leurs sonorités a laissé dans nos mémoires des mots libres, égaux, majeurs.
Une poésie de révolte, de peines, d'amour, d'admiration pour tellement de poètes, de peintres, musiciens ou astronomes, qui sont vivants dans ses vers puisque le mot, qu'on le sache, est un être vivant.
Et quand on est
Hugo Victor, on peut oser l'inosable:
….quand Lafayette
Fit à Léviathan sa première layette.
Qui oserait écrire: …. À
Gérard de Nerval
Il fit une veste en noir tergal.
Victor c'est l immensité des siècles, la légende des mots, le bonheur des vers
En tête, grâce à ceux devant qui nous usions nos fonds de culotte, il y revient sans cesse quand nous écoutons un concerto de violon - celui que l'on aime - en buvant du champagne.
Il y a ici quelques vers de Suite, Réponse à un acte d'accusation, Lettre au marquis de C. de E.
© Mermed
Lien :
http://holophernes.over-blog..