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Critique de Allantvers


Que le grand Victor soit remercié et mes années de vol récompensées, j'ai une nouvelle fois fait avec « Quatre-vingt treize » ma révolution hugolienne en redécouvrant avec bonheur cette oeuvre qui m'avait laissé un cuisant souvenir de collège : elle est merveilleuse, puissante, passionnante, édifiante, indispensable !

Comment pourrait-il d'ailleurs en être autrement quand le plus grand des auteurs s'attaque au plus vaste des mouvements humains, la Révolution française dans sa période la plus fatale, la Terreur, en mettant en scène, en miroir du face à face entre Robespierre, Danton et Marat la plus violente des confrontations entre l'Avenir – République et le Passé – royauté, l'Humanité et les contingences historiques, la force de l'épée et celle de la vision politique, le sentiment paternel et le devoir patriotique ?

Lantenac l'implacable vendéen, Cimourdain le Républicain dogmatique et Gauvain, son fils spirtuel qui voit plus loin : figures totémiques de ce roman immense où se font toutes les révolutions, et au milieu trois enfants innocents magnifiant leurs combats !

Moment extraordinaire une fois de plus que celui passé dans les mots de Hugo, au coeur de l'esprit des grands révolutionnaires.
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