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Critique de Marti94


Jean Hugo est peintre et ami de Paul Éluard. En 1952, il est invité en Russie par l'Union des écrivains soviétiques à une commémoration du 150eme anniversaire de la naissance de Victor Hugo, son arrière-grand-père.
Accompagné de sa femme Lauretta et de son ami poète, il va tenir un carnet de voyage fort instructif sur la Russie soviétique à l'époque de la guerre froide.
Au départ, il n'avait pas l'intention de le publier mais Picasso lui a suggéré de le faire en illustrant son récit des très belles gouaches qu'il a réalisées sur place.
La délégation est accompagnée d'un traducteur nommé Alec Petrovitch qui ne les quitte pas. Ils arrivent à Moscou où les cérémonies ont lieu dans une salle à colonnes blanches présidée par le poète Simonov puis au théâtre de l'usine.
Ensuite, ils visitent tous les lieux aujourd'hui touristiques de Moscou : le musée Tretiakoff, l'église Sainte-Basile, le mausolée de Lénine, le grand théâtre de Moscou rouge et or, une école et la tombe de Gogol au cimetière de Novo Devitchi.
Jean Hugo va quand même faire une escapade pour rencontrer un prêtre catholique et assister à une messe.
Le voyage va se poursuivre à Leningrad (qui ne s'appelait plus Saint-Pétersbourg) : Musée de l'Ermitage, palais sur la perspective Nievsky, grand théâtre bleu et or…
Pourtant Jean Hugo n'a pas l'air très heureux. Il est toujours un peu sur la défensive bien qu'il rencontre beaucoup d'artistes et d'intellectuels. Ce qui est le plus marquant c'est qu'il dit qu'on n'imagine pas d'amoureux à Moscou ou Leningrad.
Comme n'importe quelle délégation officielle, le séjour à une organisation balisée. Au final, on ne sait pas vraiment ce qu'il pense avec ce texte assez court d'autant plus que l'écriture n'est pas son métier.


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