Comment j'ai écrit un roman sans m'en rendre compte

Quand elle ouvre la porte, je ne vois pas de vélos comme chez la plupart des gens, mais des livres. Il y en a sur le sol et sur les murs couverts d'étagères. Il y a aussi une table avec un ordinateur et un grand fauteuil flanqué d'une lampe. Et, au milieu de la pièce, un poêle rond et noir, et un panier rempli de bûches.
-Regarde, dit-elle en me désignant les livres : voilà mes amis.

Non, commence par développer ton propre style.
- Oui, mais comment on fait ?
- C'est tout simple : il faut écrire. Beaucoup. S'entraîner, s'entraîner et s'entraîner encore. Tu me feras lire quelque chose de temps à autre et je te donnerai des conseils et te ferai des critiques. Du moins, si tu supportes la critique.
Mon cœur s'est arrêté de battre. Elle voulait bien m'aider, elle me donnerait même des cours privés ! Évidemment que je supporte la critique. Bon, en fait non, mais je m'y habituerai.  p.16

- On a longtemps parlé de ce qui était pire : que ton amour te quitte ou que ton amoure meure ?
- Et quelle a été votre conclusion ? ai-je demandé.
Je me rendais compte que Lidwine avait déjà beaucoup vécu avant même que je sois née.
- Que ce sont deux espèces différentes du pire.

Parfois, j'aimerais être capable d'accélérer le temps.
Juste pour voir ce qui va se passer. Dans la vie, quoi. Dans ma vie.

Lidwine m'a à nouveau donné un petit exercice. Le sujet c'était l'écriture sensuelle : Décris un événement ou une action au présent et en utilisant tous tes sens, c'est-à-dire l'ouïe, la vue, le goût, l'odorat et le toucher.
J'ai immédiatement pensé à ce que j'avais fait samedi soir.