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Premier roman de Nancy Huston. Trente Variations. Trente personnes, toutes à ce concert de Liliane, la claveciniste qui joue Bach. Et pendant qu'elle joue, autant de réflexions, de monologues intérieurs sur la musique, la création, les rapports amoureux, sur Liliane et sur son compagnon Bernald, sur les réalités les plus banales qui nous rejoignent lors même qu'on voudrait être atttentifs à l'art.
La structure de l'oeuvre, plutôt originale, ressemble à un miroir brisé dont les éclats reflètent à la fois les différents narrateurs et les images fragmentaires de Liliane qui donne le concert. On admire la diversité et l'originalité des points de vue, mais pour bien apprécier, il faut se ménager des pauses et aimer les textes courts. Pour finir, on a un peu hâte soi-même de passer au petit buffet qui termine la soirée et dont on ne saura rien le récit se terminant avec la dernière note jouée par Liliane.
Critique de Klergau
Premier roman de Nancy Huston. Trente Variations. Trente personnes, toutes à ce concert de Liliane, la claveciniste qui joue Bach. Et pendant qu'elle joue, autant de réflexions, de monologues intérieurs sur la musique, la création, les rapports amoureux, sur Liliane et sur son compagnon Bernald, sur les réalités les plus banales qui nous rejoignent lors même qu'on voudrait être atttentifs à l'art.
La structure de l'oeuvre, plutôt originale, ressemble à un miroir brisé dont les éclats reflètent à la fois les différents narrateurs et les images fragmentaires de Liliane qui donne le concert. On admire la diversité et l'originalité des points de vue, mais pour bien apprécier, il faut se ménager des pauses et aimer les textes courts. Pour finir, on a un peu hâte soi-même de passer au petit buffet qui termine la soirée et dont on ne saura rien le récit se terminant avec la dernière note jouée par Liliane.
