Le jardin des papillons

Lire, ce n'est pas comme voir...
Une des petites phrases de ce roman policier qui vous laissera un petit goût d'effroi à chaque chapitre. (Ne pas lire avant de s'endormir si votre imagination a tendance à prendre le pas sur votre raison...)

Maya est une jeune femme jolie, de caractère, et remplie de mystère. de sa façon d'être, de parler et de penser, elle ne laisse pas indifférent l'agent spécial Victor Hanoverian. Alors qu'elle vient tout juste d'être extraite, avec une vingtaine d'autres femmes, d'une terrifiante prison-jardin, elle tient pourtant tête au FBI et ne se laisse pas aller au soulagement. AU fil des heures qui s'égrainent, alors qu'on croit l'affaire bouclée et terminée, Victor ne cesse de découvrir, lentement, tous les secrets de cette femme à qui la vie n'a fait aucun cadeau.

Dit-elle cependant toute la vérité ? Est-elle victime ou complice ? Qui est-elle vraiment en fin de compte ?

Bien qu'on ne soit pas tellement surpris, peu étonnés de la tournure des événements, la question n'est pas là. L'intérêt de ce roman est bel et bien la psychologie des personnages. A qui avons-nous réellement affaire ? Victime et psychopathe sont-ils forcément tout blanc ou tout noir ? C'est ce que révèle la finesse et la pertinence d'écriture de Dot Hutchison dans ce premier tome d'une trilogie qu'on a hâte de suivre !

#LeJardinDesPapillons #NetGalleyFrance
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Mon avis : J'ai adoré ce livre, il y a une ambiance glauque et les points de vues qui changent pour que l'on puisse mieux comprendre c'est réellement un super idée. Ce livre m'a tenue en haleine jusqu'au bout. J'avais envie de savoir qui se cachait derrière tout ça et comment on peut faire des choses aussi malsaine que « collectionner » des jeunes filles. J'avais été attiré par sa couverture que je trouve magnifique mais ne m'attendais pas à grand chose. Finalement j'ai été conquise par l'écriture et l'univers sombre auquel j'ai eu à faire. Je suis retournée plusieurs fois dans ce livre alors que j'avais autre chose à faire mais, j'avais vraiment envie de découvrir ce qui est arrivé a Maya et aux autres victimes du jardinier.
J'ai aimé la psychologie des personnages surtout celle du jardinier qui réussi à déshumanisé ses papillons comme il les nomment. J'ai aussi beaucoup aimé le fait qu'on soit dans la tête de Maya lorsqu'elle raconte son calvaire aux deux agents de police.

Je trouve que ça ajoute quelque chose à cette histoire. En tout cas allez y foncez ce livre sortira en Septembre 2019 désolée si je vous frustre un peu chers lecteur/lectrice. Il me semble néanmoins qu'il est déjà dispo sur amazon en format kindle.
C'est parti pour les spoilers !

J'ai beaucoup aimé la déshumanisation des victimes, qui sont toutes des femmes, qui deviennent ses papillons, ses choses en fait, par un tatouage qui est un peu un rituel de passage. Cette symbolique est forte car un tatouage se garde à vie et Maya ne pourra jamais oublier. Elle à donc deux cicatrices dans cette histoire, la blessure mentale et physique par rapport au tatouage. Je trouve aussi qu'il y a un certain syndrome de Stockholm avec les personnages car les victime appelle leur bourreau « le jardinier » et lui les appelles ses papillons, les victimes entre donc dans le jeu du psychopathe qui les à emmené tout droit en enfer.


En conclusion : C'était un bonne lecture, sombre, bien écrite et intéressante, je vous la conseille notez bien cette date. Septembre 2019 ! Ce sera une trilogie. Et merci à Netgalley d'avoir accepter ce service presse. En attendant je vous souhaite d'agréable lecture et on se retrouve bientôt.
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C'est un thriller psychologie très particulier. On va vivre les événements après les faits à travers le récit d'une survivante. Les criminels sont arrêtés. On ne saura pas tout de suite le comment de leur chute.
Maya est un témoin est très particulier. Je n'ai pas réussi à avoir de l'empathie pour elle, elle ne cherche pas a être appréciée par les enquêteurs et cela se répercute sur le lecteur.
Maya a un rôle ambigu et face à elle on a deux enquêteurs du FBI. Aucun des trois n'est dupe, elle cache quelque chose. Elle va déclencher deux réactions différentes. Eddison plus à l'aise avec les suspects a une tendance à la considérer comme complice, donc bourreau. Victor Hanoverian essai de rester impartial il est conscient du jeu qu'elle a mis en place.
Ce roman c'est un long interrogatoire. Il n'y a pas de chapitres, juste des petites séparations qui correspondent à des pauses, à des avancées dans les investigations etc.
Maya semble très bavarde mais elle ne dit que ce qu'elle veut et c'est elle qui essai de diriger son témoignage là où elle veut. Ce qui donne ce côté malsain de la manipulatrice. Il faudra attendre la fin pour avoir une idée d'ensemble et avoir « une vérité » supplémentaire.
Maya raconte un événement, puis lâche un nom et attend que ses interlocuteurs réagissent. Eddison est très impulsif, il réagit au car de tour à chaque « provocation », il renvoie la balle. Victor joue en fond de court. Il prend le temps d'observer et ne va pas toujours dans le sens qu'elle voudrait. Elle joue aussi avec le temps, elle parle tantôt de son enfance, de la période avant le jardin et le jardin… On ne se perd pas, on voit se tisser une toile complexe.
Maya joue aussi avec les noms pour mieux les balader. le « jardinier » leur changeait le nom de ces victimes. Il faut attendre un bon moment avant de mettre ces pièces de puzzle.
Le corps est une thématique très importante. Autant par le nombre de victimes que ce qu'elles ont subit.
Pendant cet interrogatoire le travail de fond se fait pour venir renforcer la conviction de nos deux enquêteurs. Et on a la confirmation de toutes les horreurs vécues dans ce fameux jardin.
Il y a une forte présence de la thématique familiale. le plus souvent Dot Hutchison met l'accent sur les défaillances et des dysfonctionnements.
C'est un page turner en partie grâce à sa composition et les différentes histoires individuelles que Maya révèle. Dot Hutchison tient en haleine ses lecteurs avec ce jeu, je lâche un peu de lest pour mieux ferrer le lecteur et le maintenir accroché.
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Je suis phobique des papillons, mais ce n'est pas pour ça que ce livre est terrible. Il est cru, douloureux, effrayant mais il y a cet espoir lancinant qui reste encore et encore jusqu'à la fin de la lecture. Je ne m'attendais pas à verser une larme à la fin, pourtant on finit par en arriver là, avec un certain soulagement, comme pour ce Papillon que l'on suit. Je sais que je me souviendrais toujours de ce Papillon là, que la beauté de ce récit sera toujours douce-amère, toujours légèrement douloureux, mais beau.