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Critique de Henri-l-oiseleur
Le "second" Huysmans, le mystique, l'ex-naturaliste brouillé avec Zola et avec son scientisme laïcard, s'intéresse aux occultistes, aux satanistes, aux esprits et à la religion catholique, à laquelle il finit par revenir. Ce petit essai biographique consacré à Gilles de Rais, prototype de Barbe-Bleue, témoigne de cet intérêt, et restitue un XV°s revu et corrigé par un auteur de la fin du XIX°s, fasciné par le mal comme par la puissance chrétienne du pardon. A ce titre, la scène finale du procès, des aveux et du châtiment du héros est un passage magnifique. Imaginerait on aujourd'hui les "familles des victimes" d'un horrible pédophile priant pour le salut de son âme pendant qu'il marche vers son exécution ?
