Les nuits d'Aksehir, tome 3

C'est l'heure des décisions à L'Aksehir... Ce troisième tome, qui nous entraîne une dernière fois dans le petit restaurant turc de Hodja, va se révéler riche en questionnement pour les personnages concernant leur avenir.
Nous retrouvons tout d'abord Yakamo, toujours avide de découvrir un peu plus la culture turque. Sous son influence, la jeune fille commence à considérer le monde et l'entourage qui l'entoure d'un oeil nouveau alors que beaucoup de doutes l'assaillent : qu'en est-il de sa relation avec Matsuo ? Comment préparer au mieux le défilé de mode qui s'annonce à école ? Comment aborder son ancienne amie Yuki sortie du coma après sa tentative de suicide ?
Perplexe, Yakamo voit dans l'Islam un moyen de retrouver de la stabilité dans sa vie et de repartir de zéro. Ses longues discussions avec Yusuf, un turc pieux, vont l'aider à mieux comprendre certains préceptes du Coran et à découvrir par la même occasion les liens historiques qui unissent le Japon à la Turquie. Yakamo avance donc en tâtonnant tout en offrant toujours un gros travail d'introspection sur elle. On la sent plus spirituelle, quelque part plus apaisée, et avant tout nourrie par une envie constante d'apprendre et de découvrir.
De son côté, Zakuro, la belle danseuse orientale, se pose également des questions sur son avenir de danseuse orientale.

Les descriptions culinaires sont moins présentes dans ce tome final qui fait plus de place aux évolutions des personnages, notamment à la réflexion spirituelle de Yakamo qui semble enfin trouver sa voie. Une belle façon de conclure cette petite série avant tout portée sur la découverte, le respect, et la compréhension d'une culture et d'une religion étrangères. Sans tomber dans la naïveté et l'angélisme, le fait que ce soit la Turquie et l'Islam, pays et religion sujets à de nombreux préjugés (et de méconnaissance), est un point très positif de ce manga.
A découvrir et à faire partatger.

Je finis la petite trilogie culturelle autour d'Ayako découvrant avec ses yeux émerveillés, le monde musulman et les spécificités turques. Je ressors sceptique de cette histoire car on est resté trop en surface de l'implication de la jeune femme. J'ai trouvé que le fait qu'elle veuille devenir musulmane vraiment surfait comme une décision prise à la hâte, ça m'a choquée. En réalité, on suit sur un concours de circonstances, une étudiante dans la mode indécise pêchée dans la rue pour devenir serveuse qui au fur et à mesure, s'intéresse à l'islam et la Turquie. Un tranche-de-vie qui aurait eu le mérite d'être plus encadré, c'est bien dommage. J'ai pourtant aimé découvrir la Turquie.

Dernier tome de ce triptyque qui nous permet de découvrir les liens culinaires, culturels et historiques entre le Japon et la Turquie

Ayako comprend au contact de Yusuf que le changement qu'elle espère dans sa vie ne peut qu'émaner d'elle.
Ainsi s'affirme-t-elle et coupe-t-elle les liens néfastes qui la retiennent à son passé.
Zakuro prend une grande décision pour lui permettre de s'accomplir.
Hodja fait face à une perte qui lui permet de se rapprocher de sa famille

Tome des choix et des décisions, ce dernier conclut admirablement cette série qui nous invite à la découverte, à l'altruisme et à la tolérance.

Une courte série que je vous invite à découvrir, et qui me donne davantage envie d'en apprendre sur la Turquie comme d'aller à Istanbul

Voici déjà l'heure de quitter Ayako, Zakuro et les autres. J'ai beaucoup aimé la série de bout en bout même si je lui reconnais un côté un peu anecdotique du fait de son côté "tranches de vie". Pour une première oeuvre, ce n'est pas seulement une découverte de la culture turque, mais c'est aussi un titre où de jeunes adultes se cherchent encore aussi bien intimement que professionnellement. Superbe
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Ce tome conclut la série. Les personnages prennent des décisions pour leur avenir, toujours à travers leur relation à la culture turque. Cette fois-ci, la gastronomie est moins présente, elle est surtout utilisée pour les relations d'Hodja avec sa fille. Zakuro décide de son avenir de danseuse tandis que Ayako fait le point sur sa vie. Elle s'est beauté épanouie au contact de cette culture mais il lui reste encore tant à découvrir. Cela lui a permis de mettre un terme aux douleurs de son passé et si elle reste assez timide, elle sait désormais ce qu'elle souhaite. Une jolie conclusion.

J'ai emprunté les trois tomes de cette série sans grande conviction à la bibliothèque. J'ai trouvé les jolies couvertures jolies, le fait que ce soit une série courte mais le résumé ne m'emballait pas plus que ça.
Quelle erreur de jugement sur ce coup-là !

Ayako est étudiante en école de mode. Elle est peu motivée et ne trouve pas l'inspiration pour créer ses designs. Mais elle va rencontrer Hodja, un immigré turc qui va lui proposer de travailler en tant que serveuse au sein d'Akşehir, son petit restaurant typique et égaré au coeur de Tokyo. Elle va rencontrer les habitués et les proches d'Hodja ce qui lui permettra de découvrir une fascinante culture turque et une inspiration inattendue.

À peine commencé, j'ai été très vite embarquée par cette histoire. Déjà les designs sont merveilleux, mais on se met très vite à la place d'Ayako, on découvre (en partant de zéro) la culture turque au-delà des clichés, tout comme elle. Que ce soit l'esthétique, la danse, la cuisine, les rituels on découvre tant de choses en 3 tomes ! C'est réellement une très belle trouvaille et je regrette que cette petite série ne soit pas plus connue.
J'ai eu la sensation d'avoir trouvé une pépite inattendue et une vrai voyage culturel lorsque j'ai terminer la lecture des trois tomes.

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L'histoire se poursuit mais elle m'a laissé un petit sentiment de non conclusion. J'ai trouvé la fin un peu décevante. Il y avait aussi un peu d'insistance religieuse qui m'a sortie du contexte de l'histoire. C'était mal amené et légèrement forcé. Mais pour la trilogie en elle-même, c'était bien. Ce n'est pas un coup de coeur mais je suis contente de l'avoir lu. J'ai appris beaucoup de choses intéressantes sur la Turquie et pour ça, je ne le regrette pas.

Une série multiculturelle, touchante que j'ai aimé dévorer d'une traite. Malheureusement, elle manque un peu de fond, certainement comme le dit Tachan à cause du côté tranche de vie qui fait qu'on voit assez peu les personnages évoluer au cours de la série, que les enjeux ne sont pas clairs, et du fait que ce soit la première série de l'autrice qui a du mal à réellement mettre en scène son propos