Un Bonnie and Clyde moderne qui dénonce le monde impitoyable de la finance.
Cela se passe en 1989 ; le bloc communiste se délite et les puissant restent les rois du monde.
Svetlana et Aldo se rencontrent, se trouvent, se reconnaissent et veulent leur part du gâteau.
L'écriture est incarnée et l'auteur met son grain de sel dans l'histoire.
C'est cynique et machiavélique.
Il y a du sexe pour dominer, pour humilier, pour discipliner, pour manipuler et parfois pour réconforter.
On croise des riches sans morale, des mafieux, des oligarques, des proxénètes et des gars de banlieue qui ont voulu affronter plus forts qu'eux.
J'ai parfois regretté quelques longueurs.
C'est noir, c'est dérangeant, c'est décourageant, c''est tragique mais je crains que cela ne soit parfaitement lucide.
Merci à Babelio et aux éditions Pocket de m'avoir fait découvrir la plume aiguisée de
Joseph IncardonaCommenter  J’apprécie         320