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Citations sur La Soustraction des possibles (114)

"Tu sais quoi, René? J'ai décidé que ma seule patrie, le seul drapeau auquel faire allégeance est le pognon. Et quand il y a le pognon, on est tous copains, on n'est pas raciste ni rien. Il n'y a jamais de problèmes dans les hôtels cinq étoiles, jamais. T'as remarqué?"
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La lecture est un de ces plaisirs qui permettent de goûter à l’existence tout en restant en retrait de ses actes. Quand il n’y a plus que la catharsis pour atténuer ce qui est au-delà des joies et des peines.
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Alfred Hitchcock nomme "McGuffin" ce qui, dans un film, est objet indéfini prétexte à l'action des protagonistes. Par exemple, dans Les Enchaînés, Ingrid Bergman et Cary Grant sont deux espions antagonistes dont la mission consiste à mettre la main sur des documents relatifs à un programme nucléaire. On ne sait rien de ce "programme", il serait notamment question d'une bombe, Hitchcock lui-même, lorsqu'il écrit le scénario, ignore tout du sujet et ne s'en inquiète guère -la première bombe à neutrons n'a d'ailleurs pas encore explosé sur Hiroshima lorsqu'il tourne le film en 44-, mais ce qui nous intéresse en tant que spectateurs, c'est que deux personnages sont mus par la nécessité de cette action. Tout découle du "McGuffin": c'est le moteur de la dramaturgie, mais il n'est pas indispensable de posséder un doctorat en physique nucléaire pour comprendre l'histoire qui nous est racontée.
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Mimi ne lit que des écrivains morts. Parce que si elle rencontrait un auteur vivant écrivant d'une manière aussi essentielle ces phrases qu'elle est incapable d'exprimer, mais qui semblent sortir tout droit d'elle d'elle-même sans pouvoir se l'expliquer, comme s'il existait un autre être de chair capable d'être vous-même et de vous restituer en mots, alors, de deux choses l'une : soit elle le tuerait, soit elle en tomberait amoureuse.
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Tout ça, tu le sais, Odile. Je t’aime bien, je pense que tu es une femme intelligente. Que tu as juste commis cette erreur initiale du choix de la sécurité, qui te rend esclave et prisonnière d’un monde qui ne te satisfait plus. Ce monde que tu n’as jamais voulu peut-être, qui sait ? Ce que tu désires maintenant, c’est demander pardon, pardon, pardon à l’existence de l’avoir trahie pour gérer le calendrier des pousses d’un jardin, d’une soirée dans un bain à bulles, d’un mariage perpétuant le même désastre. De n’avoir pas su donner à ta fille une possibilité d’évasion d’elle-même, mais d’être complice de l’édification de sa cage dorée. A un moment, tu aurais pu élargir le champ des possibles, Odile. Entre nous, c’est cela que je te reproche. De ne pas avoir eu le courage au moins d’essayer. Tu as contribué à creuser une tanière profonde pour ta progéniture. Tes petites filles suivront le modèle. Il faut espérer dans le sursaut d’une âme vieille dans le corps d’une jeune fille, celui d’une femme qui aura le courage de se soustraire à l’emprise des hommes, de ne pas se laisser acheter ni corrompre au nom de la sécurité. Du confort. Le confort qui devient notre propre prison. Nous sécurise et nous enferme.
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Ce ne sont plus tant les histoires qui l’intéressent que la manière dont on les raconte, la forme devenant par elle-même le récit. Le travail sur la matière qui l’émeut.
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«  Le gras n’est pas un obstacle, la laideur non plus.
On se reproduit par le fric. Ici, c’est le fric.Tellement de fric qu’il en devient abstrait et son concept contagieux .
Avec trois coupes de champagne , vous devenez vous aussi un multimillionnaire..
Le milieu des nantis est une basse - cour. »
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«  Si tu vis dans l’ombre , tu n’approcheras jamais le soleil » ..

JACQUES MESRINE
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Ce n'est pas un mystère : il y a plusieurs vies dans une seule, on se superpose, on est des couches, on est des êtres différents parfois.
Garder la ligne.
La pureté de la ligne de ce qui nous constitue, de ce que nous devenons.
Difficile. Compliqué. Complexe.
On se heurte à nous-mêmes, à nos mécanismes, nos fragilités.
Le déni nous vient en aide. Le déni est un allié.
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«  On peut obtenir beaucoup plus avec un mot gentil et un revolver , qu’avec un mot gentil tout seul . » ….


AL CAPONE.
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