AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
>

Critique de caro64


On retrouve un homme assassiné dans son appartement. Dans ses poches, du Rohypnol, la drogue du viol... S'en est-il servi pour attaquer quelqu'un ? La victime est-elle devenue l'agresseure ? le commissaire Erlendur étant en vacances, c'est son adjointe Elinborg qui va être en charge de l'enquête. Tout en cherchant la femme qui se trouvait dans l'appartement, elle va aussi se pencher sur le passé de l'homme et découvrir de sombres secrets.

Encore une fois, la force d'Arnaldur Indridason ne réside pas dans l'enquête policière mais dans sa description d'un lieu et d'une atmosphère. Il s'attache à bien camper ses personnages, à leur donner vie. C'est en particulier le cas d'Elinborg, sur laquelle il se penche plus particulièrement, nous donnant un aperçu de sa vie de famille, de sa relation à ses enfants et à son mari. Cela donne un roman policier moins noir, basé sur l'humain et le quotidien des enquêteurs. Ce n'est pas seulement le récit d'un crime, mais la description d'une société en mutation où le nombre d'agressions se fait plus nombreux avec les années.

On regrettera cependant une enquête trop lente. Les problèmes domestiques d'Elinborg ont bien du mal à rivaliser avec les obsessions d'Erlendur et certains passages sont un peu longuets, sans intérêt . Indridason arrive quand même à nous faire voyager en Islande et à nous parler des faiblesses humaines qui sont, elles, universelles mais cela ne suffit pas. Je me suis souvent ennuyée au cours de cette lecture, on est loin du bijou de la littérature policière annoncé sur la couverture… et loin, très loin de " La femme en vert ", de "La cité des jarres. Bref, décevant !
Commenter  J’apprécie          400



Ont apprécié cette critique (31)voir plus




{* *}