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Critique de hervethro


Arnaldur Indridason est présenté comme le maitre du polar Islandais.
De deux choses, l'une : soit ce genre est quasiment inexistant sur l'ile perdue au nord du nord et il n'est pas difficile d'en être le champion, soit je n'ai pas ouvert le bon bouquin.
Ca commence par une ambiance ésotérique de la pire espèce : on nous présente une dame capable de ressentir les esprits disparus. de là à faire tourner les tables, il n'y a qu'un pas. Qu'Indridason ne franchit pas : on part sur une autre piste. Ca va être un peu comme ça pendant tout le reste du livre.
On retrouve un cadavre emmuré dans une vieille bicoque et c'est le départ de l'enquête menée par un policier à la retraite qui entend faire le jour sur la mort de son père, intervenue quelques années plus tôt. Pourquoi s'y intéresse-t-il seulement ? Allo, miss Marple, y a-t-il quelqu'un ?
Commence alors un double récit alterné : l'un au moment des faits, l'autre sur la piste de ce qui a bien pu se passer.
Je ne sais pas si c'est moi et le bon nombre de polars déjà ingurgités mais tout cela semble mal ajusté, comme une construction en Lego qui pencherait du mauvais côté. Ca ne fonctionne pas.
Bon, tout n'est pas à jeter dans cette histoire. On y croise la cause féministe par le biais de ces femmes qui tentent d'échapper aux griffes des pires individus qui puissent exister. Et puis, reste l'ultime soupçon, la dernière incertitude : quelle est l'identité de l'emmuré ?
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