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sur 477 notes
Un cadavre es découvert emmuré au sous-sol d'une maison de Reykjavik. Apprenant la nouvelle, Eyglo, une ancienne voyante amie de Konrad, ancien flic à la retraite, se souvient avoir visité cette maison plusieurs décennies plus tôt et y avoir ressenti un grand malaise. Elle pousse l'ancien policier à s'intéresser à cette histoire.
De son côté, Konrad enquête sur la mort de son père, poignardé 50 ans plus tôt. Un meurtre pour lequel il fait bientôt figure de suspect.

Quatre intrigues s'entrelacent dans ce roman noir : la recherche de l'identité du cadavre de la cave ; l'affrontement entre Stan, mari violent, et Elisa son épouse ; les mésaventures d'un trio de petits délinquants qui a sans doute cambriolé la mauvaise maison ; l'enquête de Konrad sur l'assassinat de son père.
S'y ajoute une dimension temporelle : une partie de l'action se déroule "aujourd'hui", une autre dans un passé assez ancien, plusieurs décennies plus tôt. Mais l'auteur ne donne pas d'indication de dates ; il faut donc s'immerger dans les intrigues pour repositionner les actions dans le temps...
Un scénario de roman plutôt alambiqué donc... Malheureusement, il contient trop de grosses coïncidences pour rester crédible, et l'on se lasse un peu.
Comme toujours, Indridason attache beaucoup d'importance à ses personnages, principaux et secondaires. Ils sont rarement tout blancs ou tout noirs ; leur personnalité présente des failles qui viennent enrichir les intrigues.
L'écriture est fluide (merci au traducteur), très accessible. La narration, portée par les quatre intrigues qui se croisent, est très rythmée. le livre se lit donc très facilement, presque d'une traite.
Cela aurait pu être un excellent polar, si l'auteur n'en avait pas fait un peu trop. L'enquête de Konrad sur le meurtre de son père me semble superflue et nuit à la qualité de l'ensemble. Une petite déception donc...
Lien : http://michelgiraud.fr/2023/..
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Si vous aimez l'Islande, quelle est votre ville préférée en dehors de Reykjavik ?
Isafjörður, Hvolsvöllur, Hafnarfjörður, Holdsveikraspítalinn, Nautholsvik, Borgarfjörður, Grímsstaðavör, Seyðisfjörður ou Vifilsstadir ? ! Connaissez-vous cette lettre (ð)?

Point de descriptions morbides dans ce cold case, les choses sont dites, les femmes sont battues, les enfants sont violés mais Arnaldur Indriðason ne s'appesantit pas sur ces scènes et ne fait pas de surenchère de détails malsains.
C'est donc plus un roman d'ambiance à la Simenon qu'un thriller proprement dit.

Les histoires se nouent avec des temporalités différentes. L'auteur ne nous simplifie pas la lecture comme s'il cherchait à nous égarer en ne datant pas les chapitres des faits qui se passent à plusieurs décennies d'écart.
Les informations sont données au compte-goutte et masquées comme si l'auteur voulait jouer au chat et à la souris avec nous.
De ce fait, j'ai trouvé la construction un peu artificielle, faite pour ralentir notre compréhension, jusqu'à ce que je saisisse que les affaires traitées par l'enquêteur Konrad provenaient des trois romans précédents qui doivent donc contenir des éléments complémentaires…

Je suis toujours un peu surpris à la fin de la lecture d'un polar nordique, appréciant l'atmosphère, l'écriture, mais restant ici avec des questions non résolues.
Peut-être ce roman aura-t-il une suite où seront reprises les intrigues des quatre premiers romans ?
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Le mur des silences c'est retrouvé Konrad .Ce flic retraité obsédé par le meurtre de son père, meurtre irrésolu encore 50 ans plus tard. Neurasthénique et tourmenté notre Konrad parcourt encore le passé en trainant ses casseroles. Cette hantise n'est pas qu'une toquade et cette idée fixe, cette recherche de la vérité insistante, à la limite du harcèlement saura lui mettre le peu d'amitiés qui lui reste à dos. Ici encore les histoires se télescopent. Tandis que Konrad est toujours à la recherche d'informations sur la mort de son père, un squelette est retrouvé dans le mur d'une cave...Et faut croire que l'Islande c'est vraiment mais vraiment un petit pays ou un gros village si vous voulez. Tout le monde connaît tout le monde et Konrad réussira à force de gratter et d'interroger, à grapiller quelques renseignements utiles sur la mort de son père lorsque des informations seront connues sur le cadavre emmuré.
Arnaldur Indridasson nous présente, comme à son habitude, plutôt un roman d'ambiance qu'un thriller. Malgré le fait qu'il nous parle de meurtres, de violence familiale, de pédopornographie et de viol, jamais il ne sombre dans le sensationnel ou le morbide. Il réussit à nous raconter l'inénarrable dans la retenue. Ce n'est pas un vautour. Il a su faire sa marque avec ses personnages ombrageux, tenaces, pas nécessairement aimables, souvent passifs-agressifs mais jamais barbants. Au contraire.
Je vous conseille de lire la série avec Konrad dans l'ordre, ce titre en est le quatrième tome. Il est ainsi plus facile de comprendre et de suivre ce ténébreux personnage.
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On retrouve Konrad, policier à la retraite, pour une quatrième enquête: une découverte macabre dans une maison: un corps emmuré depuis longtemps. Ce cold case s'associe aux recherches inlassables de Konrad concernant l'assassinat de son père, que l'on suivait déjà dans les tomes précédents. Les deux affaires vont se télescoper.

C'est encore un roman fort sombre , mettant en jeu des crimes sordides, des vies dévastées, des enfances massacrées. le personnage d'Elisa, femme en souffrance, m'a beaucoup touchée, et m'a rappelé " La femme en vert". Konrad m'a semblé plus agaçant cette fois : son côté insistant est parfois proche du harcèlement. Et on ne peut pas dire que ses relations familiales et sentimentales soient faciles, de son fait surtout. Mais il a eu une enfance difficile, et si maladroit qu'il paraisse, il nous émeut quand même.

La fin brutale et énigmatique laisse planer le suspens sur les circonstances de la mort paternelle, mais la vérité est proche....à découvrir dans le tome suivant!

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Ce que j'ai ressenti:

« Qu'est-ce qu'il faut croire? »

Est-ce qu'il faut croire aux fantômes, aux silences des maisons, aux murs qui se dressent devant? Est-ce qu'il faut seulement croire aux apparences, aux dires, aux confidences murmurées? Les mensonges sont tellement présents dans nos vies, que parfois même les vérités ne s'entendent plus…Konrad, l'ex-flic, essaie de trouver une manière de faire parler les murs, les fantômes, les cadavres, les prisonniers du temps ou de l'espace, pour approcher de la vérité. Pas simple, quand tant d'années se sont écoulées et que les langues ne sont pas prêtes à se délier…Et pourtant, il faudra bien qu'il lève le voile sur le meurtre de son père…Les pistes se sont amenuisées certes, mais, il reste des ombres et des remords qui pourraient vouloir, enfin, s'approcher de la lumière…À moins que ces vieux secrets bien dissimulés, ne soit définitivement enfumés, noyés, voire emmurés. Il faut encore croire, y croire vraiment fort même, que justice puisse être rendue…

« -Et vous avez perçu des choses en entrant dans cette maison? »

Ce que je perçois dans les romans noirs de Arnaldur Indridason, c'est bien de l'empathie, de la compassion pour tous ces gens démunis face à tant de violences. Je ressens son intention de nous alerter sur des sujets ultrasensibles comme la violence conjugale, l'inceste, les familles dysfonctionnelles, et comment ces traumatismes interfèrent, toujours. Combien ils dénaturent les relations, les liens, les capacités. A chaque enquête, l'auteur sait créer une ambiance forte, très mystérieuse, mais qui nous fait réfléchir sur des phénomènes de sociétés préoccupants. Cette maison sera le théâtre de douleurs profondes et irréversibles, et personne, médium ou pas, ne peut rester indifférent à cette atmosphère asphyxiante qui règne en ces lieux…Avec ces temporalités différentes et la méticulosité de son personnage récurrent, le Mur des Silences est un polar bouleversant qui nous plonge dans l'enfer des foyers islandais…Un uppercut!

« Était-Il à ce point désespéré? »

J'aime beaucoup le personnage de Konrad. Il est imparfait mais néanmoins très intéressant. Au fil de cette saga, tome après tome, on en apprend plus, sur lui, sa famille, son passé, ses défauts. Sa force tranquille reste son atout majeur, et ce rythme lent et mélancolique nous incite à s'attacher aux petits détails, aux petits indices qu'il arrache au néant, page après page…J'attends donc le prochain roman avec impatience puisque le fil rouge, reste l'ombre de ce père qui plane et la résolution de cette enquête passionnante, qui le touche de bien trop près…

« Il n'y a qu'une seule chose à faire, c'est attendre. »
Lien : https://fairystelphique.word..
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Quatrième volume mettant en scène Konrad, un inspecteur de police à la retraite.
Dans ce tome, on va enfin faire la lumière sur ce qui est arrivé à son père voilà des dizaines d'années, ou du moins, on se rapproche de plus en plus de la vérité.
En parallèle de sa quête personnelle concernant l'assassinat de son père, Konrad va s'intéresser de loin à la découverte d'un cadavre emmuré dans une cave, et cela aurait un lien avec une de ses amies, une femme ayant des dons de voyance.
Ce volume est lent, on a davantage affaire à un "cold case" qu'à une enquête de police actuelle.
On y retrouve le style d'écriture de l'auteur et une certaine nostalgie, car ce roman est très axé sur les souvenirs de Konrad.
J'ai passé un excellent moment en compagnie de Konrad, bien que ses défauts se révèlent de plus en plus au fil des romans : alcoolique, infidèle, mauvais père…mais malgré tout attachant.


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Konrad, policier à la retraite au triste passé, dont nous avons fait sa connaissance il y a déjà quelques années, rouvre un dossier qui lui tient à coeur.

Son propre père, un escroc notoire très malsain s'est fait assassiner, il y a près de cinquante ans.

L'enquête s'est enlisée et le meurtrier n'a jamais été retrouvé.

Konrad, flic entêté et désabusé, père et grand-père aimant, doit aussi se défendre de la colère de son fils, et oui, Hugo vient d'apprendre que son cher papa a souvent mis des coups de canifs dans son contrat de mariage.

Un fils et son père, un père et son fils, Konrad le vieux flic mélancolique en est persuadé, résoudre le meurtre de son truand de paternel éclaircirait sa relation avec son propre fils.

Mais le réchauffement d'un cold-case n'est jamais sans dommage collatéraux au pays des volcans.Violence faites aux femmes, violences faites aux enfants, Arnaldur Indridason n'en finit pas d'explorer la face sombre de sa chère Islande.

Politique, sociale et toujours humaine, la langueur de son écriture mélancolique fait une nouvelle fois merveille, chez lui, comme toujours dans les romans policiers de bonne tenue, l'enquête n'est qu'un prétexte pour observer la triste condition humaine.


Le lecteur de ce roman une fois de plus formidablement traduit de l'islandais par Éric Boury, constate avec bonheur qu'Indridason n'a pas usurpé le surnom de "Simenon de Reykjavik".
Lien : http://www.baz-art.org/archi..
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Je me suis précipité sur ce titre quand il a été proposé sur NetGalley et tout autant pour le lire ! Je n'avais pas lu le résumé car je suis une fervente lectrice d'Indridason mais j'avais vraiment oublié que la série ne cours était celle sur Konrad !

Konrad que je n'ai pas apprécié dans le premier tome, par mauvaise foi puisqu'il n'était pas Erlendur, puis aussi peu dans le second volume qui ne m'a pas fait plus apprécier la personnalité de Konrad et son enquête perpétuelle sur l'assassinat de son père quand il était jeune !

Quant au troisième tome, je n'en n'ai aucun souvenir autre que Konrad pose les mêmes questions aux mêmes personnes sur la mort de son père !

Dans ce quatrième opus, il en est toujours au même point, avec les mêmes questions, sans aucune vie, ni envie, ni ami(e) et si la seconde intrigue qui trouve sa résolution ici, elle ressemble beaucoup trop à celle dans La femme en vert que j'ai relu il y a peu !

Je pense que je vais relire la série Erlendur et me réfréner sur le prochain titre qui sortira ! Sur l'écriture et la traduction, comme toujours il n'y a rien à redire, c'est toujours plaisant !

#LeMurdessilences #NetGalleyFrance
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Une maison où se succèdent des habitants déménageant pour diverses raisons mais on comprend qu'il existe un malaise à vivre entre ces murs. En effet, un mur partiellement effondré de la cave révèlera la présence d'un corps. Qui est cette personne emmurée depuis de nombreuses années ?L'inspecteur Konrad retraité essaie d'en savoir plus auprès de ces anciens collègues mais le silence est le maître mot.
Parallèlement à cette enquête, Konrad poursuit son enquête sur le meurtre de son père…
N'ayant pas lu les livres précédents ce tome, je n'ai pas rencontré de difficultés à suivre l'histoire. Sans doute suis-je passée à côté de certains éléments notamment concernant le meurtre du père, la relation de Konrad avec son fils, Hugo,. Malgré ces éléments manquants, on comprend aisément l'histoire.
Comme à son habitude, l'auteur nous dévoile au fur et à mesure toutes les imbrications des deux histoires menées en parallèle. Toutefois, je trouve que l'enquête sur son père prend trop de place ( plus de la moitié de l'histoire) et n'est pas (ou plus) un simple fil rouge de cette série avec l'inspecteur Konrad.
Il me semble qu'il y a plusieurs répétitions également et cela m'a paru long à certains moments.
Cependant, cette première expérience d'audio- livre m'a beaucoup plu et je vais la renouveler régulièrement. Qui a dit que lire en voiture est impossible?
En résumé, une chouette expérience audio mais une lecture en demi-teinte.
Merci aux Éditions Audiolib et à Babelio!

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Ce nouveau roman d'Arnaldur Indridason déçoit et s'avère même parfois pénible à lire. En premier lieu à cause de son héros : ce Konrad, un ex-policier retraité, bougon, solitaire. Un personnage sans dynamisme, très égocentré, dont on apprend même dans ce tome qu'il a trompé sa femme mourante.

Voilà plusieurs épisodes, de Ce que savait la nuit à La pierre du silence, que l'auteur islandais traîne cet anti-héros, qui vit mal sa retraite et s'est remis à chercher celui qui a assassiné un soir, prés des fumoirs de Reykjavík, Seppi, son père. Son paternel, oui, mais surtout un petit escroc vivant de combines détestables.

Dans le mur des silences, Indridason reprend les fils des histoires qu'il a mis en place, tout en mettant en avant le tragique destin d'une jeune Islandaise mal mariée à un soldat américain de la base de Keyflavik.

Tout avance très lentement, par aller-retours entre le passé en le présent, dans un milieu de petits délinquants pas très cortiqués, allant de vols en passages à tabacs. Accrochez vous pour ne pas bailler pendant les deux cent premières pages.

La suite rehausse le niveau (il était temps). L'histoire personnelle de Konrad va s'éclaircir, comme celle de tous les intervenants du récit. Va t-on pour autant vers une fin prenante ? Que nenni.

Allez je divulgue : Konrad reste un vieil inspecteur, un peu menteur, pas franchement agréable et dont la vie est désespérante.

Après, si le coeur vous en dit, vous pouvez toujours tenter de briser le mur des silences...
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