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Critique de sabine59


Un des rares livres d' Arnaldur Indridason qui m'avait échappé ! Comme pour " La muraille de lave", qui mettait en jeu un autre enquêteur de l'équipe d'Erlendur, ici, c'est son mentor, Marion Briem, qui occupe le devant de la scène. Erlendur, tout jeune, encore à la circulation , ne sera évoqué qu'une seule fois...

1972. Un contexte bien particulier à Reykjavik: celui du championnat du monde d'échecs opposant très symboliquement l'Américain Fischer et le Russe Spassky. Et voilà qu'un jeune homme est froidement assassiné à l'arme blanche dans un cinéma. Il aimait enregister la bande-son avec son magnétophone , hélas pour lui...

Enjeux politiques, économiques, espionnage sont, on s'en doute, au centre de cette histoire, et Marion Briem a bien du mal à dénouer les entrelacs complexes d'une enquête sous tension. L'auteur utilise scrupuleusement la réalité de ce duel entre les deux joueus d'échecs. Mais j'ai trouvé le déroulement des faits un peu longuet. Par contre, l'évocation de la jeunesse douloureuse de Marion, fille non reconnue, touchée , comme de nombreux enfants à l'époque, par la tuberculose, ayant dû sejourner dans un sanatorium danois, m'a beaucoup émue.

A ce jour, ce sont La femme en vert", " L'homme du lac" et " Etranges rivages" qui constituent mon podium personnel, mais j'ai eu beaucoup de plaisir à lire cet opus.
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