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Critique de nounours36


La première nouvelle dont le titre est éponyme au recueil, nous projette dans le Japon d'après guerre. le narrateur est journaliste (comme Inoué), approché par un organisateur de spectacle il choisit d'organiser un combat de taureaux avec les fonds de son journal. Un récit sur l'organisation, les problèmes logistiques, marché noir, affaire de coeur et problème de météo.
Sur les nouvelles suivantes, la mémoire est en action, réminiscence du passé. Les nouvelles semblent plus intimes, proche de récits autobiographiques ou lié à la mémoire familiale.

"Le Pic Kobandai", le narrateur est un fonctionnaire chargé de faire des relevés topographiques. Il fait route dans une montagne en proie à des séismes. La notion de chemin et de choix est aussi mis en avant avec la destinée de personnes qui l'accompagnent : un couple anxieux prêt à se suicider.

"Chemin" et "Roseaux", toutes deux sur le processus de mémoire. Celle intitulé "Chemin" m'a paru plus intéressante . Elle parle du conditionnement de ses habitudes avec un parallélisme entre animaux pour finir sur les humains et un des ces oncles. Nouvelle un plus mystérieuse aussi : y a t il des bons chemins et des mauvais chemins. le travail de mémoire fait une liaison avec des disparitions. Y-a-t-il un rapport avec des disparitions ?

Les Gants de Monsieur Goodor : Une gravure dans une auberge rappelle au narrateur sa grand-mère une Geisha qui était la maîtresse de son arrière grand-père.

Finalement sur toutes ces nouvelles, fatalités, destins sont prégnant. Il faut à un moment faire des choix, pour sa destinée. Choix que l'on vit sur le moment présent dans "Combat de taureaux" ou "Le Pic Kobandai", pour les autres plutôt un déchiffrage de ces choix effectué par le travail de la mémoire du ou des narrateurs.
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