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Critique de Yaena
Jusqu'ici je ne connaissais de la littérature Japonaise que quelques ouvrages concernant les arts martiaux, jusqu'à ce que je tombe par hasard sur ce petit livre. Celui ci n'aurait pas du retenir mon attention puisque les histoires d'amours je n'en lis jamais. Pourtant je l'ai acheté sans hésiter et mon instinct ne m'a pas trompé car sa lecture m'a fait une forte impression. Ce n'est pas tant l'histoire qui en est la cause mais plutôt l'écriture.
Le style est dépouillé et sans fioritures ce qui rend la lecture fluide et très agréable mais ce n'est pas seulement ça. Je risque de passer pour une illuminée avec l'explication qui va suivre mais c'est la seule qui colle à mon ressenti alors tant pis, va pour l'illuminée. Dans les arts martiaux on reconnaît la qualité d'un combattant entre autre à son « qi » c'est à dire à la présence, l'intention qu'il met dans le combat, mais c'est aussi vrai pour la cérémonie du thé, la peinture, la calligraphie,bref pour l'ensemble des arts. L'inattention ne pardonne pas. Au cours de ma lecture j'ai eu la sensation que l'auteur était dans cet état d'esprit. Il n'y a aucun moment de relâchement dans son écriture qui du début à la fin conserve la même intensité, la même force. Les personnages sont dignes, fiers et humbles à la fois malgré un petit côté tragique. Si les mots n'étaient pas aussi bien pesés et le style aussi épuré l'histoire aurait pu sombrer dans la mièvrerie, mais Inoué ne fait aucun faux pas et tel un équilibriste sur un fil évite la chute malgré une marge de manoeuvre très réduite.
J'ai été vraiment bluffée par cette écriture peu commune (en ce qui me concerne car peut être que les grands lecteurs de littérature japonaise y sont habitués) poétique et puissante.
Le style est dépouillé et sans fioritures ce qui rend la lecture fluide et très agréable mais ce n'est pas seulement ça. Je risque de passer pour une illuminée avec l'explication qui va suivre mais c'est la seule qui colle à mon ressenti alors tant pis, va pour l'illuminée. Dans les arts martiaux on reconnaît la qualité d'un combattant entre autre à son « qi » c'est à dire à la présence, l'intention qu'il met dans le combat, mais c'est aussi vrai pour la cérémonie du thé, la peinture, la calligraphie,bref pour l'ensemble des arts. L'inattention ne pardonne pas. Au cours de ma lecture j'ai eu la sensation que l'auteur était dans cet état d'esprit. Il n'y a aucun moment de relâchement dans son écriture qui du début à la fin conserve la même intensité, la même force. Les personnages sont dignes, fiers et humbles à la fois malgré un petit côté tragique. Si les mots n'étaient pas aussi bien pesés et le style aussi épuré l'histoire aurait pu sombrer dans la mièvrerie, mais Inoué ne fait aucun faux pas et tel un équilibriste sur un fil évite la chute malgré une marge de manoeuvre très réduite.
J'ai été vraiment bluffée par cette écriture peu commune (en ce qui me concerne car peut être que les grands lecteurs de littérature japonaise y sont habitués) poétique et puissante.
