"Rien n'est atroce, tout est atroce. Rien n'est comique. Tout est tragique. Rien n 'est tragique, tout est comique, tout est réel, irréel, possible, impossible, concevable, inconcevable. Tout est lourd, tout est léger... disait Ionesco dans Notes et contre-notes où il livrait les grands principes de ce qui fait son art théâtral.
Et je trouve que cela s'applique à la perfection à cette oeuvre. Un texte qui évoque un sujet banalement grave : un roi, qui perd de sa suprématie et redevient un simple mortel, qui prend conscience de sa fin prochaine , de sa propre mort.
L'écriture se forge de bouffonnerie, de jeux de mots, d'anachronismes, de quiproquos, de calembours, de reprises de propos communs, les tonalités se mélangent, pour mieux faire passer cette farce macabre, mieux exorciser la tragédie de la mort..
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