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Critique de bdelhausse


William Irish fait partie de cette génération d'auteurs (avec Goodis, Hammett, Thompson...) qui dépouillent gaillardement leur récit des fioritures inutiles (doux pléonasme). On est à l'os, selon l'expression consacrée. Pas de bla-bla, on avance dans le récit, au point parfois d'être un peu trop abrupt ou elliptique. On est très très loin des polars scandinaves, par exempe, de 600, 700 pages, voire davantage, hyper dilués.

Prescott s'est pris une balle. Il a droit à quelques semaines de repos. Il arrive à Joseph's Vineyard, une île au large du Massachusetts. Il espère y passer une paisible période de convalescence. Mais rapidement, un pensionnaire du B&B où il a élu domicile est retrouvé pendu dans le grenier. Meurtre.

Juste avant il a croisé un attardé sifflant Yankee Doodle. Et lorsque les meurtres vont s'accumuler, cette rengaine sera entendue. le coupable est tout désigné. Pourtant Prescott va prendre l'enquête à sa charge, faisant fi des maigres forces de police de l'île, et fera même tout pour disculper l'innocent du village que tout et tout le monde accusent. Y compris au péril de sa vie lors d'une séance de lynchage en bande. Au passage, il en profitera pour compter fleurette (à sa manière de grand timide) à la seule beauté de l'île, qui l'aidera dans son enquête.

L'écriture est nerveuse. On ne s'embarrasse pas de détails. On va à l'essentiel. C'est parfois un peu trop bref. Mais les dialogues sont percutants et les scènes d'action particulièrement vives et réussies.
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