![]() |
|
![]() |
|
![]() |
Irish window de William Irish
La chaîne des petites habitudes qui constituaient leur vie se déroulait. Ils y étaient tous rivés plus étroitement qu'ils n'eussent pu l'être d'un geôlier, bien qu'ils se crussent libres. FENÊTRE SUR COUR. |
![]() |
La Mariée était en noir de William Irish
Lune, lune bleue, tu m'as vu, seul, Sans rêve et sans amour. Lune, lune bleue, et toi seule savais Pourquoi j'étais là. Rodgers and Hart. |
![]() |
La Mariée était en noir de William Irish
Elle ôta le voile léger qui couvrait ses cheveux et le tint déployé, à bout de bras. Il s'agitait sous la brise. Brusquement, elle poussa un cri étouffé. L'écharpe avait disparu. Les mains vides n'avaient pas bougé. Un fil électrique invisible dans la nuit et fixé au mur descendait obliquement par-dessus la balustrade. Elle se retourna et se pencha pour regarder. Elle est là, dit-elle. Elle est prise dans le fil... Elle se pencha en avant et tenta d'atteindre l'écharpe. - C'est un peu trop loin pour moi, dit-elle à Bliss qui n'avait pas bougé, mais vous avez sans doute le bras plus long. Il s'approcha de la balustrade qui lui venait un peu au-dessus du genou et il se baissa, obliquement, se tenant d'une main à l'arête de la pierre. Elle avait marché derrière lui, les bras tendus, les mains ouvertes. Elle le poussa et dit en même temps à haute voix : - Mistress Nick Killeen ! Il dut entendre les trois mots qu'elle prononça. Ce fut peut-être pour lui comme un éclair dans son esprit obscurci, au moment où il tombait dans le vide. + Lire la suite |
![]() |
La Mariée était en noir de William Irish
- J'en étais sûr, dit Corey à voix basse. Ferguson gisait, la face contre le tapis, devant son chevalet. La pointe d'acier de la flèche émergeait de son dos, à la hauteur du cœur. La chute avait dû la faire pénétrer plus avant. Lorsqu'ils retournèrent le cadavre, ils s'aperçurent que, en effet, la chute avait cassé la flèche en deux parties. Le peintre devait faire face à l'estrade lorsque le trait l'avait frappé au cœur. Au-dessus de lui, sur la toile, Diane chasseresse, Diane la meurtrière - désormais sans visage.- Les traits qui avaient tourmenté Corey avaient disparu. Un trou ovale était pratiqué dans la toile, coupé au couteau suivant le contour du visage. L'arc, corde détendue, était posé sur un coin de l'estrade. |
![]() |
Six nuits de tonnerre de William Irish
Alors, Miss Lafitte, vous êtes tombée dans le panneau. Seule une star de cinéma pouvait gober mes fariboles. Il faut vivre dans un monde imaginaire pour croire que la police aurait laissé emporter le cadavre avant l'autopsie!
|
![]() |
Une étude en noir de William Irish
Il existe deux sortes de mariage, les mauvais et les imaginaires, parce que les vrais ne sont jamais bons et les bons ne sont jamais réels.
|
![]() |
Concerto pour l'étrangleur de William Irish
Courant dans la nuit, il avait l'air d'une chemise blanche agitée par le vent sur une corde à linge, et la manche encore vide de son veston essayait de suivre le mouvement.
|
![]() |
La Mariée était en noir de William Irish
Il est des gens qui n'en manquent pas une [exposition de peinture], quel que soit l'artiste ou le lieu. Il y avait les dilettantes ou, comme ils auraient préféré se faire appeler, les connaisseurs, qui venaient faire un tour, le sourcil froncé, pour trouver de quoi alimenter les conversations à leur prochain cocktail.
|
![]() |
Les yeux de la nuit de William Irish
Il fouilla alors dans sa poche et en tira un billet de banque froissé. -Hep! l'appela-t-il carrément. Vous venez de faire tomber ça ! Elle s'arrêta et se retourna. -Moi? Je n'ai rien perdu... Elle jeta un regard sur ce qu'on lui présentait, tout de suite moins assuré... -Je ne crois pas... je vais vérifier, si vous permettez. « Ce serait idiot de refuser une chose pareille », pensa-t-elle. -C'est pourtant sûr! lui dit-il en lui mettant le billet dans la main. Je viens de le voir tomber. Mettez-moi ça en sûreté. La tentation était trop forte, elle y succomba. Elle ouvrit son sac et y plongea la main. Elle ne put la sortir, ni se débarrasser de l'argent, Eliott la tenait par le poignet. -Avez-vous remis de l'argent à cette femme? demanda-t-il à son collègue. C'est exact, oui. -Je vous arrête! déclara-t-il. Elle protesta violemment : -Pourquoi? Qu'est-ce que j'ai fait? Je vous défends de me toucher, d'abord! Le chien se mit à japper à petits cris aigus. -Pour racolage sur la voie publique. Embarquez-là. Page 147 + Lire la suite |
Mignonne