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Critique de Sharon


Ce roman, publié en 1940 mais dont la traduction française "complète" n'aura lieu qu'en 2001, est le premier roman de William Irish. Je trouve important de le préciser tant il est surprenant, dénouement y compris. Il y aurait des choses à dire, à redire sur ce dénouement, mais le révéler, ce serait gâcher la lecture pour ceux qui se lanceraient dans la découverte de ce polar. 
Kenneth Bliss tombe de son balcon le jour de ses fiançailles - du dix-septième étage, cela ne pardonne pas. Quelques temps plus tard, Mitchell est assassiné, avec du cyanure placé dans une de ses boissons favorites. Puis, c'est au tour d'un brave père de famille de mourir au cours d'une partie de cache-cache effectué avec son fils. Si certains voient trois affaires distinctes, ce n'est pas le cas de l'inspecteur Lew Wanger. Lui, qui a déjà pensé que le premier décès n'était ni un accident ni un suicide, est persuadé que les trois affaires sont liées par la mystérieuse femme qui était à chaque fois sur les lieux et qui, à chaque fois, n'a pas pu être retrouvée. Elle s'est aussi bien gardée de se présenter comme témoin, comme elle aurait pu le faire si la mort de Kenneth Bliss avait été purement accidentelle. 

Il faut de la patience, il faut de l'acharnement pour découvrir l'identité de la coupable et plus encore pour découvrir pourquoi elle a agi ainsi. Elle a toujours veillée, de manière fort étonnante parfois, à ce qu'aucune innocente ne se retrouve incriminée. Cherchez la femme, déjà, à l'époque, la femme la plus proche, pas une autre, parce que c'est forcément elle la responsable. Pour d'autres, la femme est totalement invisible, juste une compagne, et encore. Rester invisible jusqu'au bout, c'est ce qu'a réussi à accomplir la mystérieuse meurtrière. 
Et si vous ne l'avez pas déjà vu, je ne peux que vous conseiller de regarder le film de François Truffaut
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