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Critique de louji


(Critique de la série)

Commençons par le personnage principal : Ken Kaneki. Bon, déjà, son nom n'est pas spécialement stylé. Son chara design lui donne un air naïf et gentillet. Bref, le Kaneki des premiers tomes est un gentil héros carrément paumé. Mais c'est aussi un personnage qui subit une incroyable évolution, qui prend une maturité parfaitement collée avec l'univers et qui nous montre des côtés sombres, violents mais aussi des réflexions très intéressantes. Ken Kaneki du T1 et Ken Kaneki du T14 n'ont rien à voir. L'auteur a su parfaitement bien gérer son héros pour le rendre attachant, crédible et équilibré entre force, courage et réflexion. Et puis, dans les derniers tomes, on fait difficilement plus classe comme héros. Les personnages secondaires sont assez bien développés. Je pense à Toka, Yoshimura, Nishiki, Amon, Jûzô ou Akira. Cependant, beaucoup de nouveaux personnages apparaissent à partir du tome 13 et j'avoue avoir été un peu perdue durant la bataille finale du tome 14… Peut-être que l'auteur aurait dû les introduire plus tôt. Par contre j'aimerais voir un peu plus les grandes figures d'Aogiri et des goules comme Uta et Yomo dans Tokyo Ghoul Re. J'espère qu'ils y seront !

Les premiers tomes peuvent paraître longuets, mais ils sont très bien tournés et ils permettent une immersion lente mais agréable dans le monde bipolaire de Tokyo Ghoul. On découvre vite que la capitale japonaise est déchirée entre les Goules et les Humains. La cohabitation est impossible – sauf exceptions – et les Goules doivent vivre cachées pour espérer survivre. C'est dans ce monde violent, sanguinaire et cruel que tombe Ken Kaneki. Devant faire face à na nouvelle nature de Goule, il apparaît d'abord comme un espoir pour espérer une cohabitation entre les deux mondes opposés. Malheureusement, et ce que je trouve un peu décevant, c'est que cette facette de l'histoire est mise de côté au fil des tomes pour faire plus de place aux batailles. Je dois avouer que celles-ci sont particulièrement épiques et entraînantes, mais l'ambiance mystérieuse et les questions des premiers volumes m'a un peu manquée à le fin. Parlons-en, de cette fin ! Quant au dernier chapitre… l'auteur a voulu d'une fin ouverte. La fin est…. très ouverte, en effet ! (Heureusement qu'il y a TG:Re)

Le dessin de Tokyo Ghoul, c'est beau, bourrin, doux, brut et très artistique. Il faut s'habituer au style de l'auteur et aux mélanges de couleurs farfelus des couvertures et autres images colorées. J'avoue avoir un peu été déroutée au début. Puis notre oeil s'habitue à passer de visages doux aux traits fins à des expressions inhumaines au coup de crayon brut. L'auteur sait marquer les moments clefs de l'histoire en réalisant des dessins magnifiques comme très trashs. Cependant, je grommelle un peu devant les scènes de combat pas toujours claires. Ishida a tendance à mettre plusieurs personnages sur une même case avec beaucoup de mouvements, des projectiles et le tout n'est pas forcément très lisible. Surtout quand on lit le manga sous petit format… et qu'on doit s'éclater les yeux pour aller ce qui se passe au milieu d'une scène de combat sur deux pages !

Quant à l'originalité de l'oeuvre… en soit, le concept de base n'est pas très très original. Une minorité différente chassée et persécutée par une police spéciale… Mais Tokyo Ghoul ne tombe pas dans la banalité et la continuité. le manga a quand même su se démarquer avec ses premiers tomes philosophiques, ses personnages hauts en couleur et son côté gore (mais pas trop).
Lien : https://littcentcinquante.wo..
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