AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
>

Critique de karkarot


Istrati est un écrivain roumain mais qui écrit en français. Langue qu'il a appris seul en lisant. Avant d'écrire, c'est un aventurier, un errant, un voyageur qui a parcouru la Méditerranée en tous sens. S'il écrit, c'est grâce à Romain Rolland qui l'encourage, après qu'Istrati ait tenté de se suicider à Nice, à écrire son oeuvre. Rolland l'aide à publier ses premiers roman. Se trouvent rassemblés dans ce premier tome les récits concernant les haïdoucs et les débuts de la jeunesse d'Adrien Zograffi (Codine, Mikhaïl). Ma préférences va aux premiers, qui sont un hymne à la liberté de ces hommes, contrebandiers sous la domination ottomane, hymne à la nature dans laquelle il vivent, hymne à l'illégalité, à la vie hors de la société pleine de dangers mais aussi pleine de joie réelle et entière. Des récits qui sentent la poudre, la vie, la mort et les grands arbres de forêts ; avec une bonne dose d'amour volé ou conquis !
Istrati illustre avec ces quelques récits sa philosophie de vie, il explique d'où il vient, de quelle tradition il se réclame. Ce sont ses premiers textes publiés et aussi ses premières années de vie qui sont racontés là. C'est l'image la plus souvent utilisée pour le décrire mais elle est tellement juste que je ne peux que la reprendre: Istrati et ses personnages sont des flammes, des flammes qui brûlent d'amitié, d'amour, de vie au risque d'en mourir ou d'en être cruellement blessés...

Une réédition superbe pour ce grand auteur méconnu !
Commenter  J’apprécie          60



Ont apprécié cette critique (6)voir plus




{* *}