Car les mots,
les plus beaux mots,
on ne les a pas vus soudain disparaître
comme les feuilles à l’automne.
Non, au contraire,
l’un après l’autre, on les a sourdement massacrés,
mais en leur laissant un semblant de vie,
cadavres prêts à servir d’habits neufs à l’horreur.
VANÉ : Je ne savais pas que les abeilles portent la nuit.