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Critique de miriam


Le Soleil des mourants paru en 1999 est le dernier livre de J.C. Izzo décédé en 2000. Ce n'est pas un roman policier comme la Trilogie de Fabio Montale.

Ce roman s'attache à des hommes et ces femmes SDF : Titi, trouvé mort de froid dans le métro parisien, Rico, son copain, veut fuir le froid et retrouver le soleil et ses souvenirs heureux à Marseille, Marjana, la bosniaque a vu sa famille massacrée par un ami de la famille et vit sous la menace de son passeur/mac et, enfin, Abdou, jeune mineur algérien orphelin des violences du FIS, déjà toxico.


Roman empathique. On suit les galères de Rico qui veut rejoindre Marseille et le soleil. Rico a été un cadre commercial à Rennes, il a vécu une existence bourgeoise, est père de famille et tout s'est écroulé à son divorce. A Avignon, il partage quelques temps un abri avec Marjana, la bosniaque, survivante d'un massacre, déjà fantôme….

Je te l'ai expliqué, Rico, je suis comme si j'étais morte. Toi, je ne sais pas où tu es mort. Ni quand. Mais tu es
comme moi, ça, je le sais. On se trimballe avec nos vieilles peaux. Nous ne sommes plus que des emballages
vides.

A l'arrivée à Marseille, Izzo promène son héros dans le décor familier du port, du Vieux Port et du Panier.

Place des Moulins, dans le Panier – le vieux quartier, proche du port –, Rico découvrit que Marseille était une ville de collines. Léa lui avait fait grimper les marches de la montée des Accoules. – C'est seulement en marchant, en flânant, que l'on peut prendre conscience qu'ici on n'arrête pas de monter, de descendre, de remonter.

Ces ruelles aux noms chantants, et qui l'émerveillaient : rue du Refuge, rue de Lorette, rue des Pistoles, rue du
Petit-Puits… Place de Lenche, un orage violent les surprit, et ils se replièrent chez Léa.

Est-ce que la misère serait moins dure au soleil?




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