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Citations sur Le soleil des mourants (49)

Pour moi, c'est moins douloureux de me sentir étrangère ici que dans mon propre pays.
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Il faut garder en mémoire la couleur de sa blessure pour l'irradier au soleil.
Juliet Berto
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C'est quand le ciel te tombe sur la tête, que tu découvres l'horreur. Que l'horreur existe dans le monde. Parce que tu bascules dans une autre vie, et que tu rencontres des gens dont t'imaginais même pas l'existence, ni la douleur...
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A Marseille, tu verras, lui avait-elle écrit, il est des heures du jour où l'on aime se sentir ainsi : debout, à mi-distance entre la lumière et la mer. Une manière de savoir pourquoi l'on est d'ici et pas d'ailleurs, pourquoi l'on vit ici et pas ailleurs.
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Tard dans l'après-midi, ou en début de soirée - il n'avait aucune conscience de l'heure -, il s'endormit en songeant aux petites culottes de Mirjana, alors que dans sa tête flottait ce vers de Saint-John Perse :

J'avais, j'avais ce goût de vivre chez les
hommes, et voici que la terre exhale son
âme étrangère.
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Tendre la main, c'est admettre, une fois pour toute, qu'on est hors circuit, qu'on ne s'en sortira plus.
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Il se leva péniblement, se traîna jusqu’au bout du quai. Là, il se faufila derrière la rangée de chaises en plastique, s’allongea sur le côté, la tête face au mur, puis il ramena le col de son manteau sur sa tête et ferma les yeux. L’hiver qui était en lui l’emporta.
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Il tremblait de plus en plus.
Il se leva péniblement, se traîna jusqu'au bout du quai. Là, il se faufila derrière la rangée de chaises en plastique, s'allongea sur le côté, la tête face au mur, puis il ramena le col de son manteau sur sa tête et ferma les yeux.
L'hiver qui était en lui l'emporta.
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C'est quand le ciel te tombe sur la tête, que tu découvres l'horreur. Que l'horreur existe dans le monde. Parce que tu bascules dans une autre vie, et que tu rencontres des gens dont t'imaginais même pas l'existence, ni la douleur...
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Chacun sa vie, marmonna Rico en allumant une clope. Et tout en fumant, il se demanda si, dans le fond, justement, la vie ce n'était pas ça : cette capacité de chacun à défendre son bout de gras, pour survivre au milieu de toute cette connerie humaine... Peut-être bien que son frère avait eu raison. Peut-être bien que Sophie avait eu raison. Il en était la preuve, non ? Il avait plongé, et, pour eux, tout continuait. La vie. L'amour. Le bonheur.
Non, il se dit en repoussant la couverture, ça ne pouvait pas être ça. Mais quoi alors ? Où est-ce qu'il s'était planté dans la vie ? Lui, mais aussi Dédé, Monique, Jo. Et Félix. Et des types comme Titi, intelligent et tout, et qui avait lu des tas de livres. Si des types comme Titi plongeaient, c'est que, quelque part, quelque chose ne tournait pas rond. Mais quoi, bordel ?
L'amour qui fout le camp. Partout. De partout. C'était ça. Entre un mari et une femme. Un père et son fils. Un frère et une soeur. Entre deux amis... Et des portes qui se ferment. Jusqu'à la dernière, un jour. La dernière porte avant l'enfer.
L'enfer, la rue. La misère.
Combien ils étaient, comme lui, à errer dans les rues ? Sur les routes, en France ? Plus personne ne comptait. On disait des centaines. On disait des milliers. On ne comptait que les morts, et uniquement en hiver.
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