Fiche-moi la paix, Cupidon !

Dans la vie, il ne faut jamais dire Fontaine, je ne boirai pas de ton eau. Nul n’est parfait, vous la première, mais c’est horripilant cette manie qu’ont les gens de déverser des tas de cailloux devant chez vous sans se soucier des gravillons qui empêchent leur propre porte de se refermer.

Ce pincement dans le ventre, votre cœur qui s’emballe, vos joues qui rosissent facilement… Tout cela ne vous dit rien qui vaille. Il faut se rendre à l’évidence : vous êtes la malheureuse victime de ce satané Cupidon ! Vraiment, il pourrait faire attention quand il vise. Parce que vous êtes amoureuse, OK, c’est bien beau, mais vous êtes quand même amoureuse d'un autre homme que celui que vous êtes censée aimer. Bon, il est vrai que Jules vous a déjà trompée. Après tout, ce ne serait que lui rendre la monnaie de sa pièce

L’amour ça ne se commande pas.

Quelquefois, dire la vérité aux gens serait sûrement plus simple et plus sage. Mais c’est comme ça, vous êtes ainsi faites, vous les filles. Vous avez tellement peur de blesser les hommes, si vulnérables, que vous êtes obligées de vous donner un mal de chien pour les protéger.

Avoir un bébé avec des méthodes modernes non traumatisantes, comme une mère porteuse ou un autre de ces trucs qu’utilisent les stars. Dépenser son argent avec parcimonie dans de nouveaux traitements préventifs pour ne pas devenir une vieille peau et pouvoir refaire ma vie avec un type plus jeune après notre divorce.

La première chose à faire pour résoudre un problème est d’en identifier la cause. Vous êtes un génie ! Vous tenez votre histoire. Ce sera une histoire d’amour, heu... en Corse, parce qu’en Toscane ça ferait trop histoire vécue et vous souhaitez conserver l’anonymat. Ils se rencontrèrent, s’aimèrent, vécurent heureux et eurent beaucoup d’enfants.

C’est épuisant de passer sa vie à se demander où est l’autre, ce qu’il fait et avec qui ?

L’amour est dans le pré, avec une toute petite tablette de chocolat, vous panique un peu. Vous rêvassez devant ce couple improbable, Norbert et Guilaine, semblant vivre en parfaite communion. Des gens pas compliqués qui se contentent de choses simples, ce qui est suffisamment rare de nos jours pour être souligné.

En réalité, Monsieur Courtevue passe son temps à monter les membres de l’équipe les uns contre les autres, diviser pour mieux régner dit-on… À ce petit jeu, certains y ont perdu la tête ! Un brin paranoïaque, il vous tire les vers du nez pour savoir qui-a-dit-quoi-sur-lui.

Le principe est simple et semble logique : plus la boîte gagne de sous et plus les gentils salariés qui y ont contribué en gagnent aussi.
Alors, on les bichonne les gentils salariés, on leur offre des formations à la gestion du stress, on respecte leur rythme biologique : ceux qui sont plutôt du matin, ceux qui bossent tard le soir… le mieux étant d’être du soir et du matin.