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Critique de oblo


Quand Moloch, l'adversaire scientifique et diabolique de Mortimer, invite ce dernier dans le petit village de la Roche-Guyon, il est naturel que le professeur anglais se méfie. Mais, poussé par la curiosité et plein d'impatience, il n'attend pas le retour du capitaine Blake et s'offre un tour en campagne ... qui s'avérera plus long que prévu.

Car l'excitante et terrifiante machine conçue par Moloch n'est autre qu'une machine à voyager dans le temps. Un thème récurrent pour les auteurs de science-fiction, ce que n'était pas E. P. Jacobs, mais quand on connaît le lien évident de la science avec la série du natif de Bruxelles, on ne peut s'étonner, qu'enfin, le voyage dans le temps soit devenu le centre d'un des albums.

Evidemment, ce cadeau scientifique est, selon le titre, un piège diabolique visant à faire de Mortimer la victime, au choix, de dinosaures ou de paysans révoltés du Moyen Âge. C'est enfin au 51ème siècle que Mortimer fera montre aussi bien de sang froid que de talent tacticien, endossant le rôle du messie aussi bien que celui du guerrier.

Il va sans dire que cet album, qui explore (presque) toutes les époques, est un condensé de décors historiques et futuristes, préhistoriques et dystopiques. Centré sur le personnage de Mortimer, que l'on découvre sous de nouveaux jours - explorateur, stratège, chevalier blanc -, l'album cependant semble parfois traîner en longueur et la morale finale, un peu simpliste, peine à faire de celui-ci l'un des phares de la série.
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