Nous sommes seuls avec le pilote dans l’avion qui nous ramène à Londres. Si c’est un grand modèle, pourvu d’un salon, d’une douche et même d’une chambre, il n’y a pas d’hôtesse comme on en trouve sur ce type d’appareil, car Percy devait voyager dans la plus grande discrétion. Ce qui n’est pas pour me déplaire : je ne suis pas mécontente de faire ce voyage en toute intimité avec Percival, après tout ce que nous venons de traverser.
– Tu avais besoin d’un lit et de draps en soie pour deux heures de vol ? dis-je pour le taquiner, alors qu’il m’a entraînée au fond de l’appareil, une fois le décollage passé.