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Critique de sultanne
Ce tome 2 prend désormais l'allure d'une épopée.
Epopée royale et majestueuse dont le monarque s'impose, aujourd'hui encore, comme l'un des plus puissants et des plus édifiants que la Terre n'aie jamais connu.
Entre magie noire et magie blanche, jeux de rôles et de pouvoir, Christian Jacq nous emmène au coeur d'une saga trépidante, qui fait la part belle à la puissance de la nature environnante.
La question de Machiavel reste encore sans réponse, mais on perçoit dans la puissance du jeune et impétueux Ramsès, une philosophie de l'art de gouverner qui n'est pas sans faire écho à nos valeurs républicaines : en filigrane, l'auteur nous questionne aussi les politiques actuelles, sur la place de la femme dans la société, sur la part du sacré et du profane au sein de nos communautés.
Si plusieurs hérésies historiques se nichent au creux de ce récit, le lecteur amusé saura apprécier ces bifurcations volontaires : les personnages de Ménélas et d'Hélène, figures d'une Antiquité que nous avons pour habitude de glorifier, déplacent quelque peu nos considérations esthétiques ; la question du Dieu unique et le personnage de Moïse prennent des allures terriblement évocatrices et donnent à l'ensemble, finalement, une consistance toute nouvelle qui nous jettera sans faille sur le tome suivant : celui de l'assise d'un règne profondément voué à l'unité et à la communion des peuples : envie d'y croire encore…
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Pour d'autres voyages dans le temps et l'espace, rendez-vous aussi sur Instagram :
Lien : http://www.instagram.com/les..
Epopée royale et majestueuse dont le monarque s'impose, aujourd'hui encore, comme l'un des plus puissants et des plus édifiants que la Terre n'aie jamais connu.
Entre magie noire et magie blanche, jeux de rôles et de pouvoir, Christian Jacq nous emmène au coeur d'une saga trépidante, qui fait la part belle à la puissance de la nature environnante.
La question de Machiavel reste encore sans réponse, mais on perçoit dans la puissance du jeune et impétueux Ramsès, une philosophie de l'art de gouverner qui n'est pas sans faire écho à nos valeurs républicaines : en filigrane, l'auteur nous questionne aussi les politiques actuelles, sur la place de la femme dans la société, sur la part du sacré et du profane au sein de nos communautés.
Si plusieurs hérésies historiques se nichent au creux de ce récit, le lecteur amusé saura apprécier ces bifurcations volontaires : les personnages de Ménélas et d'Hélène, figures d'une Antiquité que nous avons pour habitude de glorifier, déplacent quelque peu nos considérations esthétiques ; la question du Dieu unique et le personnage de Moïse prennent des allures terriblement évocatrices et donnent à l'ensemble, finalement, une consistance toute nouvelle qui nous jettera sans faille sur le tome suivant : celui de l'assise d'un règne profondément voué à l'unité et à la communion des peuples : envie d'y croire encore…
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