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Critique de jostein


En mai 1964, dans le bois de Verrières ( Seine et Oise), le cadavre d'un jeune garçon est trouvé au pied d'un chêne. Cinquante ans plus tard, Philippe Jaenada revient sur les lieux et reprend l'enquête sur ce meurtre non élucidé.
Fidèle à son habitude, l'auteur reprend les faits dans ses moindres détails en y insérant des parenthèses sur ses propres préoccupations. Pris par la curiosité, les premières pages se lisent avec intérêt. de manière un peu malsaine, j'ai envie de connaître le pourquoi et le comment de cette disparition d'enfant.
Mais lorsqu'on revient sans cesse pendant 750 pages sur les mêmes faits et gestes, il y a de quoi se lasser. Certes, l'auteur nous distrait agréablement en ouvrant parfois vers le passé de certains protagonistes. Et d'ailleurs le chapitre final sur la femme du prétendu coupable est plutôt prenant.
Mais finalement, que puis-je tirer d'un tel récit? Que les monstres ne sont pas ceux qui finissent en prison? Que la police ou la justice oublient bien souvent des pistes préférant l'évidence d'un coupable facile?
Peinture d'une société? Peut-être. Mais finalement je ne la discerne pas, engluée dans les détails.
Lucien Léger, coupable d'avoir écrit des lettres anonymes sous le nom de l'Étrangleur est resté quarante et un ans en prison clamant l'innocence du crime qui lui était reproché.
Philippe Jaenada est un auteur clivant. Certains crient au génie quand d'autres lâchent ses pavés en cours de lecture. Je n'avais déjà pas aimé La serpe et je m'étais convaincue que cet auteur n'était pas pour moi. Seulement, ce roman faisait partie des quatre finalistes pour le Prix Landerneau des Lecteurs 2021. Je prends toujours à coeur mon rôle de juré et j'ai lu ce pavé jusqu'au bout. Pestant toutefois contre ces digressions qui ne m'apportaient rien.
Lien : https://surlaroutedejostein...
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