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Critique de kielosa



Un conte meurtrier situé dans le décor paradisiaque de Tahiti pendant la saison de fortes pluies, qui se transforment en un terrible cyclone.

Ce malheureux 12 novembre 2016, la jeune Alizée tue son mari, Marius, avec une bouteille de rhum vide sur la petite plage de Motu Ino. Il est vrai que Marius qui aimait le rhum avait coutume de frapper violemment sa douce moitié.

Un colossal problème pour le psychiatre Leblanc, qui soigne la meurtrière pour un défaut à son cerveau et qui a une liaison clandestine avec la mère d'Alizée, Océane.

Idem pour le commissaire Patrick Temaru, qui est d'office chargé de l'enquête lorsque le corps de Marius est découvert un peu plus loin sur la plage de Taaone.

Les deux hommes veulent éviter à Alizée une longue peine de prison parce qu'ils savent qu'elle a beaucoup souffert avec son mari, et le commissaire aurait préféré qu'il s'agissait d'un bête accident.

Est-ce que le docteur et le commissaire réussiront à épargner à la jeune Tahitienne une condamnation, le bagne et l'enfer ? Voilà, la question !

Chères amies et chers amis, attention, dans cette histoire criminelle il y a également un volet sagement romantique : le grand amour de l'innocent, brave mais très timide adolescent Zéphyr pour notre Alizée.
Est-ce que cet amour vaincra ? Autre question majeure !

Le grand absent dans cette histoire polynésienne est bien sûr l'inimitable Paul Gauguin. Quoique décédé depuis 1903, je crois que cette lointaine île française restera éternellement associée à cet artiste peintre, dont j'adore l'oeuvre.
Comme étudiant j'avais collé une grande affiche sur la porte de mon cagibi représentant son tableau célèbre "Varumati" qui se trouve au Musée d'Orsay de Paris.

L'auteure rappelle un proverbe tahitien : "Le mort va compter les étoiles et il reviendra quand il les aura toutes comptées."

Bien que Corine Jamar ne soit pas aveugle pour les problèmes de l'île, tels le chômage, la délinquance, l'injustice...et qu'il y ait eu un assassinat, son récit est à la fois intrigant et charmant.

Ma compatriote, née à Bruxelles en 1962, et réputée comme scénariste de bandes dessinées et ouvrages pour la jeunesse, prouve avec "La grande lessive" aussi son talent pour la conception et présentation d'une bonne nouvelle.

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