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Critique de JIEMDE


Peut-on se dire féru de littérature américaine sans jamais avoir lu Henry James ? Je ne crois pas…

Passage à l'acte donc avec Daisy Miller – traduit par Michel Pétris - une novella avant l'heure plus classiquement qualifiée de court roman lors de sa sortie en 1878.

Quelques pages pour compter la rencontre du jeune Winterbourne, jeune américain expatrié en Europe avec la belle Daisy Miller, autre américaine voyageant avec sa mère et son frère pour parfaire leur culture.

Entre Suisse et Italie, Winterbourne sous le charme cherche à séduire Daisy. Mais quand l'un le fait selon les règles rigides du flirt à l'européenne si respectueux des convenances, l'autre conserve ses codes américains fantasques et libérés.

Un jeu du chat et de la souris qui finira mal, mais qui sert de prétexte à jeter un pont entre Amérique et Europe pour mieux en comparer les codes, tout en livrant un joli portrait de femme qui conservera sa part de mystère.

Lu près de 150 ans plus tard, c'est gentil et un brin suranné. Pas totalement convaincant donc.

Mais peut-on prétendre avoir lu Henry James après la seule lecture de Daisy Miller ? Je ne crois pas…

Donc je vais persévérer !
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