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Critique de Roadreader


Peter James fait partie de ces auteurs best-sellers, auteurs d'une dizaines de thrillers à succès, à côté desquels je suis passé complètement à côté durant tant d'années. Il était temps de combler ce manque.

Je vais être honnête je ne m'attendais pas à grand grand-chose. La réputation de l'auteur et les différentes quatrièmes de couverture que j'ai parcourues dressaient le portrait d'un auteur de blockbuster facile d'accès et sans prise de tête. J'ai choisi cet ouvrage parmis les cinq qui figuraient dans les rayons de ma médiathèque. le thème me paraissait prometteur et je pensais qu'avec un peu de chance une réflexion autour de l'eugénisme se développerait.

Et bien malgré mes attentes très basses l'auteur est parvenu à me décevoir sur tout les points. L'intrigue est plate et ne démarre qu'aux environs de la page 400, certains polars psychologiques ont un rythme plus frénétique que cette histoire. Si au moins l'auteur profitait de la mise en place interminable de son intrigue pour faire part d'un début de réflexion autour de l'eugénisme et de la procréation assistée mais non surtout pas il ne faudrait pas stimuler les neurones des lecteurs partiellement endormis.

Les personnages sont donc sans relief aucun. Je ne suis même pas parvenu à les détester tant leurs personnalités sont établies de manière maladroite. le couple formé par Naomi et John est passif au possible et se contente du rôle de pion  durant l'ensemble de l'intrigue. Les antagonistes qui orbitent autour d'eux ne sont pas mieux décrits, le docteur Dettore est prétentieux mais sa vision du monde et du futur de l'humanité reste brouillonne et sous-développés tandis que les inévitables fanatiques religieux sont justes très très méchants parce que jouer à Dieu c'est pas bien.

Pire l'auteur s'avère incapable de conclure décemment son intrigue et après plus de 500 pages d'incohérences et de longueurs, la fin abrupte s'avère aussi incompréhensible que l'ensemble de l'intrigue. Au moins c'est cohérent.

Je ne retiendrais qu'une chose de cette lecture décevante, je peux barrer le nom de Peter James de la liste des auteurs qu'il me reste à découvrir et c'est déjà ça de pris.
Lien : https://culturevsnews.com/
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