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Critique de polarjazz


Je découvre avec bonheur la littérature classique mondiale. Il y a plusieurs années que j'ai lu le Tour d'écrou d'Henry James. Et, j'ai profité de la lecture commune du challenge Mauvais genre pour le dévorer à nouveau. Cette nouvelle lecture me conforte dans mes goûts littéraires. En 2017, j'avais lu un essai sur le roman gothique anglais sans en avoir jusqu'à présent fréquenté sa prose fictionnelle. Henry James est le plus anglais des américains. Né à New York en 1843, il a été naturalisé anglais en 1915. le tour d'écrou pourrais avoir mal vieilli comme ces vieilles séries américaines des années 70-80. L'écriture de James est raffinée. Elle ressemble à cet art chinois de la calligraphie chinoise ou la peinture à l'encre de Chine. Henry James trace l'atmosphère de son récit à travers la silhouette de ses personnages, leurs qualités, leurs comportements, leurs émotions, à travers la vision du château et à travers la ligne de paysages inconnus et inquiétants. Il y a une harmonie entre l'écriture et le récit. Henry James par l'intermédiaire de l'institutrice mais aussi par le narrateur raconte une histoire de fantôme. Peter Quint, un homme à tout faire et l'ancienne institutrice, Miss Jessel hante le domaine de Bly et son vieux château ainsi que les deux jeunes enfants dont la nouvelle institutrice a la charge. Flora et Miles. Cette présence malfaisante affecte ses relations avec ses protégés. Les deux fantômes semblent manipuler ces enfants innocents. Cette manipulation intervient jusqu'au collège où est interné Miles. Il revient au château pour les vacances d'été précédé par une lettre du directeur par laquelle il refuse le retour de Miles à la rentrée suivante sans fournir d'explication. Déjà, les ombres de ces esprits démoniaques s'invitent dans l'entourage de l'institutrice.
J'ai trouvé la fin du récit abrupte mais totalement dans l'esprit du roman.
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