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Critique de Aelynah


C'est dans le cadre de mon challenge personnel de Vide ma Pal/Challenge Alphabet que je sors donc en mars ce premier tome avec un auteur commençant par la lettre J. Sachant que j'avais gagné ce tome à sa sortie, il est donc dans ma PAL depuis 2017. Ça va, cela aurait pu être pire. Vous le verrez il y en a.

Au final, je ne l'ai pas lu mais écouté car je l'avais aussi en livre audio dans ma PAL et pour ne pas me mélanger avec mes lectures papier parallèles je me suis dit que ce serait une belle manière de le découvrir d'une façon ou d'une autre.

En suivant les aventures de la famille Hadley chacun de leur côté.
En découvrant cet univers de castes de nantis et d'esclaves.
En vous écoutant donc.
J'ai découvert un début de série peut être un peu lent mais qui va trouver une dynamique pleine de rebondissements assez rapidement. Je me suis retrouvée emportée ainsi dans ce monde aux côtés des uns et des autres. Car bizarrement malgré les inégalités, je me suis prise à apprécier tout le panel de personnages. Certains avec de gros bémols je vous rassure. Mais une fois que l'on a compris comment ça marche, quels secrets chacun cache ou subit on leur trouverait presque des côtes sympas.

Ce roman nous entraîne dans un contexte politique tendu. Surtout depuis la Proposition surprenante faite par le Chancelier. Et en même temps, dans une histoire familiale pleine de non dits, de noirceur et de secrets.

Mais l'espoir, un espoir nous nargue aussi.

Les actions des esclaves tout d'abord pour changer leur monde, abolir les privilèges et l'esclavage mais surtout redonner une certaine dignité à ceux qui triment dans les villes-esclaves comme Milmoor.

L'abrutissement dans le travail semble être la façon de faire pour mater les idées, pour annihiler toute velléité de vrais contacts, de réflexions et de partage. Dans le contexte actuel de notre propre pays j'aurais tendance à dire que cette lecture à quelques échos.

Mais du côté de Kineston, l'herbe n'est pas forcément plus verte. On pourrait le croire de prime abord. Mais sous cette prairie attirante on ne voit pas le charnier des complots, des luttes de pouvoir et les secrets sombres.

Tout cela apporte à la fois une tension et un sentiment d'anticipation au lecteur. Chaque page tournée est attendue. Et redoutée.
En bref, j'ai adoré ce tome 1 et j'en redemande. Cela tombe bien j'ai encore des crédits audio à dépenser et j'ai vu que le tome 2 existe aussi lu par Julien Allouf.

Pour une fois je vais séparer mes sentiments sur mon écoute de mon avis général. Pourquoi ? tout simplement parce que cela m'a paru plus simple de parler d'abord u roman et des personnages que de la narration sur ce texte.

Julien Allouf a une voix qui m'a un peu perturbée au départ. Il a un je ne sais quoi dans l'intonation qui différait de ce que j'avais déjà écouté comme narrateur. Il n'est pourtant ni plus jeune ni plus vieux que mes précédentes expérience audio. Au final, c'est passé au bout d'un ou deux chapitres. C'était probablement dû à la mise en place de cet univers. Car là où en tant que narrateur je lui ai trouvé tout son talent c'est dans les moments parfois sombres ou tendus. Il a su faire ressentir au lecteur audio toute l'atmosphère de Milmoor par exemple. Cette ville dans laquelle les gens marchent la tête basse, sans regarder autour et surtout sans se préoccuper des autres. Luke est différent. Il ne veut pas s'effacer face au désespoir et à ce travail abrutissant. Et là encore cela se sent lorsqu' « il parle » par la voix de Julien Allouf. En fait on imagine bien les caractères de nos héros sous ses intonations. On ne les en aime que plus, ou les déteste mieux encore.

Ce duo Vic James/Julien Allouf est donc une belle équipe à découvrir. Et je pense me lancer prochainement dans le tome 2 lu lui aussi par ce narrateur pour poursuivre cette série. Car le final du tome est une bombe à retardement qui n'attend que de péter et c'est absolument frustrant de les laisser ainsi sans en savoir plus.
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